Winamax

Le record, c'est tout droit

- 24 mai 2019 - Par Benjo DiMeo

Main Event 500 € (Fin du Day 1B)

SISMIX
La deuxième journée du Main Event est derrière nous. La température a monté d'encore un cran. Après les 402 joueurs d'hier, nous en avons vu défiler 547 aujourd'hui : alors qu'il reste encore deux Day 1 au programme, on tutoie donc déjà les 1 000 joueurs sur ce SISMIX espagnol. Et ce en freezeout !

En coulisses, les organisateurs sont déjà sur le pied de guerre pour accueillir la marée de week-end warriors qui vont débarquer vendredi au Gran Casino Costa Brava pour disputer le Day 1C et/ou le Day 1D Turbo de la dernière chance, ce dernier représentant la seule possibilité de re-entry pour les joueurs éliminés avant. On ne voudrait pas provoquer de jinx, mais off the record, il se murmure qu'on pourrait dépasser la barre des 2 000. En tout cas, nous avons la place pour !

En attendant, revenons une dernière fois sur ce Day 1B. 122 joueurs l'ont franchi intacts, soit 22% du field.

YoungFanta
Il y a un mois à peine, un certain "YoungFanta" nous régalait sur le Million Event des Winamax Series avec son style agressif et des moves sans peur et sans reproche. Aujourd'hui à Lloret de Mar, nous avons mis une tête sur un pseudo, et sous cette tête nous avons pu distinguer en fin de journée un énorme stack - celui du chip-leader, en fait, avec 870 000. Un score plus qu'enviable qui le place bien au dessus d'Yves Sanchez, le chip-leader de la veille. "Le format 6-max, c'est parfait. J'ai pas mal d'entraînement sur Wina, je joue régulièrement le Highroller", explique Vincent - c'est le prénom du héros du jour, mais si vous traînez sur le CP vous le connaissez mieux sous un autre nick, "Leretourdugenie".

Vincent avait manqué de réussite sur le Million Event sus-cité et avait du se contenter de la sixième place (pour 41 500 €, tout de même). Aujourd'hui, il s'est concocté une concoction colorée faite de beaux bluffs, de grosses mains et d'au moins une livraison. "J'ai QJ et je trouve une paire sur le turn 10-8-4-J avec deux carreaux. Mon adversaire fait tapis 46 000 dans un pot de 13 000. Je paie, vu qu'il faisait nimp' : il a K-10 off." Vincent ne fait pas partie de ces regs online partant en vadrouille toutes les deux semaines : chez lui, le poker "en dur" est un plaisir qui se consomme avec modération. Il est venu à Lloret de Mar avec deux amis d'Aix, dont il est originaire. Parmi eux, un autre reg que vous connaissez bien, récemment titré sur les Winamax Series : ya2ecoles.

Carl
On à l'habitude de le croiser sur les plus gros tournois d'Europe avec le jeu de cartes dans les mains  : cette semaine, Carl Dobrzelewski a tombé la chemise noire pour passer l'autre côté de la table. Des vacances qui pour l'instant se passent bien, puisqu'il termine avec le troisième stack du jour, soit 618 000 ! « Je me suis bagarré, affirme le croupier français. J'ai joué juste, j'ai sorti toute la palette des skills. Je me suis fait bluffcatch plusieurs fois, j'avais une image de degen, ce qui m'a permis de me faire payer quand j'étais en value. C'était sport. Heureusement, je ne suis pas tombé sur des tops regs, donc j'ai joué plus libéré. En plus, je suis staké par mon frère et ma mère, ainsi que par des potes croupiers [Carl joue moins de 40% de son action sur ce Main Event]. Ça me motive, je me bats pour eux. Si je peux faire vibrer du monde... »

Adrian Mateos Diaz
Après Leo Margets sur le Day 1A, au tour de "l'autre" espagnol du Team de franchir le Day 1B. On n'en attendait pas moins de lui : après tout, Adrian Mateos Diaz est le tenant du titre sur ce SISMIX, qui se joue cette année dans ses propres terres. Comme à son habitude, le madrilène, qui en a vu d'autres, restait flegmatiqu au sortir de dix heures de poker : "La journée à été calme, sans trop de surprises ni de fluctuations. Disons que la plupart des jetons que j'ai mis dans le sac, je les ai gagnés en volant des coups. La table était plutôt passive." Pourtant, c'est en homme pressé qu'Adrian est arrivé à Lloret de Mar : "J'étais encore à Londres ce matin, mais j'ai pris l'avion tôt car je devais lancer le shuffle up and deal. Du coup, après le coup d'envoi, je suis rentré à l'hôtel me reposer." Après une bonne sieste de trois heures (nous ne sommes pas sûr que les normes de la siesta à l'ibérique sont respectées), Adrian s'est mis au boulot. Vers minuit, l'homme à abattre numéro 1 du tournoi terminait la journée avec 308 000, soit six starting stacks.

Il a beau avoir joué à peu près tous les gros tournois de la planète, Adrien n'en restait pas moins impressionné par ce premier SISMIX à la sauce espagnole. "C'est une folie ! Pas étonnant que vous ayez du enlever le re-entry. C'est dingue de penser qu'il y a déjà 1 000 joueurs uniques sur les deux premiers jours. Je me demande combien il y en aura en tout, mais ça sera forcément énorme. En tout cas, j'ai passé une bonne journée, à la table à jouer plein de mains, et en dehors de la table à faire connaissance avec les autres joueurs." Les derniers mots d'Adrian ce soir sonnent comme une mise en garde : "Je vais maintenant me concentrer sur la défense de mon titre. Inutile de vous dire que je vais essayer..."

Merci à Alex (Winamax.es) pour les citations d'Adrian

Quentin
Comme sur le Day 1A, où Ronan 'CarbonRH' a porté seul les couleurs de nos Winamax Important People - se qualifiant même avec un énorme stack le plaçant en deuxième place au chipcount - un joueur au patch WIP a réussi à placer des jetons dans un sac aux alentours de minuit. Si ça a cassé en cours de route pour Xari, LRB, Bruce Grannec, Brak et NormanGenius, la première étape est franchie pour Quentin Mengual, après une journée pour le moins rocambolesque. "J'ai dansé la salsa aujourd'hui, souffle-t-il pour résumer un Day 1 résolument swingy. Dès ma troisième main, je me suis lancé dans une bataille de blindes avec un reg' corse [Anthony Apicella, NDLR]. Il a limp, j'ai raise avec Valet-10 suité, il a 3-bet, j'ai 4-bet et il a 5-bet shove. On ne pouvait pas re-entry et je n'avais pas complètement envie de m'envoyer en l'air, même si je savais qu'il n'avait rien. J'ai fold, on a bien sympathisé par la suite et il m'a avoué avoir 6-7 suité."

Le reste est une histoire de mano a mano avec un joueur qui l'a poursuivi et malmené durant toute la deuxième moitié de la journée."Je l'ai eu juste à ma gauche sur mes deux dernières tables, il ouvrait des Dame-7 off, il payait des 4-5 off, à peine je mettais les jetons au milieu qu'il lâchait un 3-bet. J'ai discuté avec lui il m'a dit qu'il avait l'habitude du poker à cinq cartes, que c'était un jeu qui se jouait vite et qu'il fallait avoir des cojones ! Il m'a tellement mis en tilt qu'après avoir perdu un gros coup contre lui, je l'ai 3-barrel bluff sans équité avec 10-4 off sur A-7-7-3-x et il m'a call trois fois avec un petit As." Heureusement, tout ne s'est pas si mal terminé pour 'Quento'. "En toute fin de Day, un short stack a open shove 15 blindes, j'ai payé avec As-Dame off et j'ai chatté contre les Dames." De quoi terminer avec 252 000 pions, soit un tapis légèrement au-dessus de la moyenne.

Un véritable soulagement pour celui qui fait indéniablement partie de nos WIP les plus expérimentés. "Je jouais beaucoup à une période mais j'ai dû arrêter il y a environ deux ans, faute de temps. J'habite à Nîmes et j'allais faire pas mal d'épreuves du coin, autour de la Grande-Motte et Gruissan notamment. J'ai fait un peu de online mais je ne travaillais pas assez mon jeu pour atteindre l'excellence. Et puis je trouve ça beaucoup plus facile en live. Que ce soit en cash game ou en tournoi, il y a tellement d'oiseaux... En plus, j'ai de meilleures sensations, j'arrive à décéler des tells, on peut discuter avec ses voisins. D'ailleurs, j'ai passé pas mal de temps avec le candidat Top Shark (Gaëtan Cariou), on va sûrement sortir ensemble tout à l'heure. J'ai dormi quatre heures en deux nuits mais après quelques verres, ça ira mieux. On se retrouve au Tropics ?"

Negri
Spéciale dédicace à Ferhat Negri qui, a minuit pétantes, s'est vu bruyammnt souhaiter un joyeux anniversaire de la part de ses potes massés derrière les barrières. 202 000 unités pour aller au Day 2 : on peut dire que Ferhat s'est fait un beau cadeau.

Terminons ce panel quotidien avec un bref retour sur les personnages que nous vous avons présentés tout au long du Day 1B. Du côté des éliminés, qui devront attendre le Day 1D Turbo avant de retenter leur chance, citons Kool Shen, les WIP Sakor LRB, Norman Genius et Bruce Grannec. Le clan Wam-Poker (kroktachon, Let_LOLY_do, mak4veli et mludo73) est malheureusement décimé. C'est fini aussi pour le finaliste du Highroller Julien Montois, le reg du tchat Wina TV Wesley "Faceless Man", l'escouade de floors/croupiers composée de Dasa Hunova, Alexandre Therond, Julien Chaudesaigues, Phuc Dao, et Anthony Cuzon, ou encore Nessym Guetat, Paul "Calimero-31" Bertrac, Adrien Garrigues, et Ludovic Moryousef.

Parce qu'on ne va pas terminer cet article avec cet égrénage au parfum de rubrique nécrologique, notons que l'Espagnol Marti Roca sera bien au Day 2 (242 000), accompagné de Chance44 (192 000), l'estonien Renee Semjakin (109 000), Gaëtan Cariou (420 000), le floorman Benjamin Camps (271 000), l'animateur de CP Radio Mikael Busto (92 000), et l'un de nos gagnants Expresso espagnols, Francisco Jimenez. Le classement complet est linké ci-dessous.

Top 10

Vincent CAVAILLES 870 000
Pawal ZAWADOWICZ 673 000
Carl DOBRZELEWSKI 618 000
Ali EL ALJ 589 000
Thomas BARON 565 000
Thomas RAHABARISOA 526 000
Guillaume GOMEZ 514 000
Grégory FOURNIER 480 000
Matej ZAVACKY 448 000
Yiani GLYNATSIS 443 000

Les 122 joueurs du Day 1B : le classement complet

Une rencontre Expresso

- 23 mai 2019 - Par Benjo DiMeo

Main Event 500 € (Day 1B)

Au milieu des réguliers de nos tournois live, les pros et les grinders, les amateurs et joueurs de club de toute la France, des tas d'Espagnols goûtent pour la première aux joies d'un gros évènement festif siglé Winamax. Francisco Jiménez est l'un d'entre eux. Approché par Manuel et Alex, nos homologues de Winamax.es, le jeune homme de 25 ans nous raconte venir de Malaga. Mécanien de métier et passionné de poker, Francisco a décroché sa qualification pour le SISMIX via le chemin le plus court possible : un Expresso à 6 €. Lorsque le jackpot doré est apparu sur l'écran de son ordinateur, l'adrénaline a grimpé à vitesse grand V. "Je suis un ouvrier, père d'une fille de deux ans et demi, je n'aurais jamais pu me payer ce genre de tournoi. J'ai déjà joué des tournois à 70 € à Torrequebrada, mais je n'aurais jamais imaginé disputer un tournoi à 500 € dans un endroit comme celui-ci."

Francisco Jimenez
Francisco a traversé la péninsule ibérique en compagnie de Gema, son épouse. Elle espère devoir passer un maximum d'heures à le soutenir depuis le rail : cela signifierait que le rêve de son mari se prolongerait d'autant. "J'ai mal commencé", dit-il, "j'ai perdu un gros pot au début et j'ai lâché la moitié de mon stack durant les premières minutes." Heureusement, l'histoire ne se termine pas ici : "J'ai doublé avec 77, mon chiffre porte-bonheur car ma fille est née un 7. En recevant ces cartes, je m'étais dit 'ok, si je dois partir à tapis, c'est avec cette main.'" A l'heure où nous publions ces lignes, 40 minutes avant la fin du Day 1B, Francisco est toujours en course, et avec un stack enviable de 300 000, qui plus est. Six fois le tapis de départ !

Outre passer du bon temps, et signer une belle perf', l'amateur a un souhait : "prendre une photo avec Adrián [Mateos]. C'est mon idole, c'est aussi pour ça que je voulais venir ici. C'est un peu ma seule chance d'être à la même table que lui ! Une photo, cela ferait un bon souvenir."

Un bon souvenir, c'est parfois quelque chose de très simple à créer. Après avoir publié la version originale de l'article que vous venez de lire ici, nos reporters l'ont diffusé sur Twitter en citant les souhaits de Francisco :

Tweet 1

Magie de l'Internet, la réponse d'Adrien ne s'est pas faite attendre (je pense qu'il n'est pas nécessaire de la traduire) :

Tweet 2

Résultat, quelques minutes plus tard :

Francesco Adrian

Un échange qui résume tout ce que nous aimons dans le poker, discipline de compétition où l'on peut non seulement approcher ses idoles en deux temps trois mouvements, mais aussi rêver à voix haute de les affronter.

On ne terminera pas notre article avec une phrase du genre "Serait-ce la belle histoire du SISMIX ?", car nous n'avons aucune envie de jinx Francisco. On précisera juste, à toutes fins utiles, que son idole est elle aussi toujours en course en cette fin de Day 1B. Vamos !

Un petit coin de Maroc

- 23 mai 2019 - Par Rootsah

Main Event 500 € (Day 1B)

Tiens, un reg de Marrakech, prénommé Anas, qui joue beaucoup de coups, parfois spectaculaires... Ça ne vous dit rien ? Eh bien non, il ne s'agit pas d'Anas Tadini, mais d'Anas Belatik. Vous avez peut-être entendu parler de lui pour sa seconde place au Main Event des WSOPC Cannes 2018, à moins que ce ne soit pour sa 4ème place au WPT Deepstacks Marrakech en 2017. Un sérieux client donc, qui cumule 338 179 $ de gains en tournois live. Pourtant, le résident cannois sévit plutôt en cash game (de la 5/10 € à la 10/20 €) et en parties privéres du côté de la Croisette, sans oublier donc de nombreux déplacements à Kech : "Je crois bien que j'ai fait tous les SISMIX depuis leur création ! Là je suis venu parce que Lloret n'est pas trop loin de chez moi. De plus, ma femme va bientôt accoucher, alors je ne vais pas à Vegas cet été..."

Anas Belatik
Anas Belatik en action au dernier WPT Barcelone...

Anas, qui oscillait aux alentours de la moyenne à deux heures de la fin du Day 1 B, tente de faire parler son expérience en jouant presque toutes les mains. "Mais c'est dur de perfer sur ces tournois, nuance t-il. On peut monter une tonne de jetons et sauter très rapidement. Je serais déjà content de mettre des jetons dans le sac !" Egalement vainqueur d'un Side EPT à Barcelone en 2015 pour 61 035 €, celui qui travaille dans l'hôtellerie en plus de son activité de joueur aimerait bien faire aussi bien à Lloret. "L'Espagne me réussit bien", assure t-il. On espère pour Anas que l'histoire va se répéter...

EDIT : Anas a bust en toute fin de journée...

Mika Busto
Autre gambleur plutôt régulier des escapades à Marrakech : Mika Busto, alias Shishi, présentateur émérite de Club Poker Radio en compagnie de Comanche. "Je suis surtout là pour bosser, confirme Mika. Les deux compères vont enregistrer une émission demain... En attendant, ce spécialiste du cash game, qui a prévu de repartir dimanche (sauf s'il atteint la TF), va tenter de deeprun un tournoi : "C'est vraiment celui-là qu'il faut chatter, le prizepool sera énorme !" En plus, les events Winamax réussissent plutôt bien à Shishi, lui qui a fini 16e puis 27e du Winamax Poker Open de Dublin en 2015 et 2016, un festival qu'il joue tous les ans... On remet le couvert en Espagne ?

Brèves de SISMIX

- 23 mai 2019 - Par Benjo DiMeo

Main Event 500 € (Day 1B)

SISMIX
Pour produire les textes et photos qui s'étalent sur cette page durant tout le SISMIX, vous vous doutez bien que nous sommes tout le temps en train de traverser le casino et long et en large. Et tandis que l'on marche d'un pas pressé d'un point A (la salle de presse, par exemple) à un point B (la table 82 tout au fond où l'on a prévu d'aller dire bonjour à un qualifié Expresso du Gers, disons), des bouts de conversations nous parviennent. C'est souvent lunaire, encore plus lorsque la nuit est tombée.

Du coup, difficile de résister à l'envie de vous présenter notre Top 5 des bribes de dialogue entendues durant les cinq minutes de marche qui séparent le tournoi de beer pong de la salle de presse, en passant par les tables du Main Event.

5/ "Putain, c'est ouf, je crois que je viens de croiser un mec qui est dans Dans la Tête d'Un Pro !"

4/ "Alors ici les restos ici y sont pas chers, y sont bien gentils, c'est ouvert tard, mais par contre c'est pas pour l'hygiène que t'y vas ! Remarque, c'est pareil pour les meufs."

3/ "Ben nan mais le calcul est vite fait : 128 équipes de beer-pong, ça fait 127 matches. Ils te servent 2 litres par match, donc tu te retrouves avec 254 litres de bière offerte. En freeroll, mon gars ! Et c'est sans compter ce que le staff se met dans le cornet, hein !"

2/ "Une fois à Marrakech, j'ai fait l'amour à une polonaise... sur le toit de l'hôtel."

1/ "Je viens juste de m'en rendre compte : c'est la première fois que je joue au poker bourré !"

Le gang Barrow veut braquer Lloret

- 23 mai 2019 - Par Rootsah

Main Event 500 € (Day 1B)

Ludovic Moryousef
Nombreux sont les réguliers du Sud Ouest de la France à s'être motivés pour avaler les quelques petites heures de route jusqu'à Lloret de Mar. Ludovic Moryousef est l'un d'entre eux. Il fait partie de la bande des Toulousains, avec Stéphane Verdier ou Olivier Decamps, que l'on connait bien chez Winamax (vainqueur du WiPT 2015). "Je suis venu avec ma femme, et on est une petite quinzaine. Je devais arriver vendredi, mais comme tout est complet, je me suis motivé", confirme Ludovic. Il faut préciser que la ville réussit plutôt bien à ce pur joueur de live, puisqu'il s'est adjugé l'UDSO Cup ici-même en juin dernier pour un gain de 10 490 €. "Lloret, c'est un endroit où je viens jouer régulièrement, il y a souvent des tournois intéressants et pas trop chers."

Avant de penser à une nouvelle perf", Ludovic, patron de boîte dans les fournitures industrielles depuis 21 ans, compte bien profiter de l'ambiance : "C'est vraiment hyper ludique, et demain on a une journée off pour faire la bringue." Ensuite, le reg du casino de Toulouse partira à Vegas le 25 juin, où il va jouer le Main Event WSOP pour la première fois de sa vie. "Je vais aussi faire le Crazy888 et le Colossus avec ma femme, qui est également joueuse." Et généralement, quand le couple se déplace dans un casino, ce n'est pas pour repartir bredouille. "Il n'y a pas longtemps, nous avons joué un tournoi à côté de Luchon. J'ai gagné, ma femme a fait deuxième ! On est revenus quelques mois plus tard, et cette fois, elle a gagné le Main Event, et j'ai gagné le Side ! On nous appelait Bonnie and Clyde..." Alors, le gang Barrow dépouillera t-il une nouvelle fois le casino ?