Winamax

Des finales et des honneurs

- 19 décembre 2022 - Par Fausto

Le Team Pro Winamax se signale sur les derniers tournois Live de la saison avec deux tables finales, sur le High Roller pour Davidi Kitai, et sur le 2 200 € Deep Stack pour Pierre Calamusa.

Kitai

Difficile de parler de poker après les émotions du match d’hier. Mais parallèlement à la Coupe du Monde se jouait d’autres finales. Plusieurs W rouges et Français sur les derniers Sides de festival. Et à l’instar de l’Equipe de France, le Team Winamax termine sans titre, mais avec les honneurs. 

« L’objectif est de louper le match » annonçait Davidi au moment de débarquer au Day 3 du High Roller à 10 300 €. Doté d’une seconde vie après ce triplage improbable avec deux As sur la dernière main du Day 1, Davidi a réussi son pari, toujours en train de tâter les jetons tandis que l’Argentine ouvrait le score, sur ce pénalty volé.

Naviguant entre les 10 et les 20 blindes pendant de longues heures, le Belge trouve le sursaut en même temps que les hommes de Didier Deschamps, en captant le resteal du Kyrgyz Kubanychbek Abakirov avec AQ contre A4 pour se remettre dans le match, à l’aube de la table finale.

Sur l’ultime table, le Génie laisse les chipleaders faire le travail, sans trouver de spot pour se maintenir au-dessus du million de jetons. Il boucle son beau parcours en 5e place, après un duel malheureux avec A3 contre A2 chez le futur vainqueur Kannapong Thanarattrakul, peu avant les prolongations de la Coupe du Monde.

Davidi empoche 143 630 € et montre une nouvelle fois à quel point il affectionne ces High Roller EPT. 10e à Monaco, 8e à Londres, il enchaine ici avec une 5e place, améliorant son score acquis sur ce même tournoi en 2015.

Le tableau de ce High Roller 10 300 €

1er - Kannapong Thanarattrakul (Thaïlande) : 543 750 €
2e - Marius Kudzmanas (Lituanie) : 339 830 €
3e - Carlos Spoddig (Allemagne) : 242 740 €
4e - Askar Bekbayev (Kazakhstan) : 186 710 €
5e - Davidi Kitai (Belgique) : 143 630 €
6e - Sanjarbek Sabrylukov (Kyrgyztan)
7e - Kreshnik Maloku (Suisse) : 91 220 €
8e - Jack Sinclair (UK) : 76 010 €
9e - Kybanychbek Abakirov : 63 340 €

Calamusa

Peu avant le coup d’envoi de France - Argentine, Pierre Calamusa jouait lui aussi sa finale sur le 2 200 € Deepstack. Chipleader pendant une grande partie du Day 1, très solide durant tout le Day 2, Pierre gagne sa place sur l’ultime table à coups de gros re-steals et de grind. Retombé sous la moyenne en début de finale, il revient à la charge, jusqu’à cet énorme flip joué pour le chiplead face à Raoul Refos. Malheureusement pour LeVietF0u, la pièce tombe du mauvais côté. Pierre doit se contenter d’une 5e place, et 22 050 €. La petite perf de la décagoule après un séjour compliqué d’un point de vue des résultats.

Éliminé peu avant la bulle sur le Main Event, Calamusa n’avait trouvé qu’un seul petit ITM en début de séjour sur le High Roller Eureka. Le Team Pro n’a jamais baissé les bras et gardait la motivation, à l’image de ses sorties quotidiennes sous la neige pragoise pour enchainer les runnings sous -8°. Pas de big perfs, mais une finale pour se consoler et renflouer un peu les caisses. Le retour de Pierre en mode deep run sur les grosses tables EPT sera pour 2023 !

A part ça, on signalera la jolie victoire de fin de festival pour Maher Nouira. Le Tunisien, habitué des clubs parisiens, remporte le 5 000 € 6-max de 51 entrées. Avec 80 380 €, Maher réalise sa 2e plus grosse perf Live, quelques mois après son deep run sur l’EPT Barcelone, pour une deuxième TF pragoise, une semaine après sa 4e place sur le Mystery Bounty à 5 000 €. Lui aussi auteur d’une semaine fructueuse avec 5 ITMs dont un deep run sur l’Eureka High Roller, Mehdi Chaoui boucle sa semaine pragoise avec une petite TF sur le 6-Handed à 2000 €, dont il termine 5e pour 15 220 €.

Voilà pour cet EPT Prague qui vient clore la saison Live 2022. On se retrouve très vite, avec une saison 2023 qui s’annonce dense et explosive. Avec un PSPC à 25 000 € dès le mois de février par exemple. Bonnes fêtes, bonne fin d’année, on se retrouve aux Bahamas !

Calamusa

Saout en poulidor, le Canada en Or

- 18 décembre 2022 - Par Fausto

Antoine Saout s'incline devant Jordan Saccucci en heads-up de cet EPT Prague. Le Breton entre encore un peu plus dans la légende du poker français, même si cette fameuse victoire lui échappe toujours. D'un point de vue comptable, Antoine a eu la bonne idée de deal avec le Canadien, qui réalise l'exploit de sa carrière et repart avec 913 000 €.

EPT Main Event 5 300 € (Final Day)

Saccucci

Ceux qui s’inquiétaient de voir le heads-up piétiner sur la finale de la Coupe du monde peuvent être rassurés. En dix minutes, l’affaire était pliée. En revanche, les supporters français seront déçus du résultat : Antoine Saout ne remportera pas ce Main Event EPT.

Après cinq minutes de deal, les deux hommes se mettent d’accord pour repartir avec 800 000 € chacun. Les deux hommes joueront pour le reste, 113 000 €, ainsi que le trophée. Marché conclu.

Jordan et Antoine reprennent place pour les premières mains du heads-up, qui tournent à l’avantage du Canadien. Toujours aussi bons pour toucher les flops, Saccucci trouve deux top paires consécutives pour prendre quelques pions à Saout, qui descend à 12 millions, quand Jordan en compte le double.

Les deux hommes se chauffent alors dans un énorme duel pré-flop. Open 600 000 Saccucci, 3-bet 2 millions Saout, 4-bet tapis Saccucci et call d’Antoine, qui est bien devant avec son 66 contre le A3 adverse.

Le Français tient une occasion en or d’inverser les stacks, le flop arrive… 433. Coup de tonnerre, suivi d’un hurlement du rail canadien, avec Papa Saccucci multipliant les « YES ! ».

Saout

« No six ! » poursuit Monsieur, tandis qu’Antoine Labat riposte en appelant des brelans. Mais cette fois, il ne tombera pas. Un 9 sur la turn, puis un 9 river scellent le sort de ce Main Event, remporté par Jordan Sacucci. Antoine Saout se contentera de la 2e place, pour 800 000 €. Une perf incroyable, même si, le joueur, le rail ou même les couvreurs français, sentent comme une amertume suite à ce dernier coup.

« C’est un bad, mais j’en ai mis aussi avant, rappelle Antoine. Mais bon, ça fait mal, admet le joueur, tout en rigolant de cette déception. Je le voulais vraiment ce trophée, je le sentais bien, après plusieurs bonnes journées où j’ai bien joué, mais voilà, c’est le poker, on connait ». La frustration est d’autant plus légitime que le Français vivait une journée presque parfaite, où il déroulait son jeu en prenant peu à peu l’ascendant sur ses opposants.

Saout

« Elle s’est super bien passée, dès le début. Le Japonais sort sur la première main, j’ai fait de bons coups, j’ai joué en ligne, j’ai failli sauter le Hongrois une fois, je l’ai eu sur le deuxième coup. On a ensuite dealé pour lisser un peu la variance. C’est beaucoup d’argent, c’est mon troisième plus gros gain et on était presque pareil en stack. Du coup, peut-être qu’il a gamble un peu plus, je ne sais pas. C’était le premier gros pot qu’on jouait et pour une fois, il a pas les papiers… Mais il a eu le board favorable ».

Comme il le rappelle, Antoine Saout réalise le troisième gros casse de sa longue carrière, après bien évidemment ces deux tables finales Main Event WSOP. Le joueur prolonge sa belle histoire avec son jeu préféré et rentre encore un peu plus dans la légende du poker français. 7e à Monaco (EPT 2016), 7e à Londres (WSOP Europe 2009), 5e et 3 à Vegas (WSOP 2017 et 2009)… Des exploits immenses, mais Antoine ne ramène pas la coupe à la maison.

Saout

« Il manque toujours ce gros trophée, concède Saout. Je gagne des side events, des petits tournois à Vegas, mais c’est partie remise… Peut-être aux Bahamas ? ».

Le rendez-vous est déjà pris. Antoine s’apprête désormais à retrouver sa famille. Il a d’ailleurs un avion à attraper. « Je pense que je vais regarder la finale à l’aéroport » remarque le joueur. Un grand bravo à notre champion français, qui a encore fait étalage de sa classe et de son talent sur les plus gros tournois du monde. La France fait 2e de cet EPT. Aux hommes de Didier Deschamps de venger notre héros !

Jordan en MVP

Saccucci

Chipleader du début à la fin de cette finale, Jordan Saccucci s’adjuge le premier titre majeur de sa carrière. Et ce presque sans trembler. Son style sérieux, tight, fusionné à un run de cartes ultra-fluide, a fonctionné à merveille, jusqu’à faire tomber Antoine Saout dans le duel final.

Le Canadien ramène un sixième titre ETP au pays de la feuille d’érable, quatorze ans après le premier de Mike McDonald à Dortmund, et six ans après le PCA de Michael Watson. Alors Jordan quelle est la recette pour remporter une table finale EPT ?

« Honnêtement, j’ai juste joué au poker, déclare le grand vainqueur. Je n’avais pas de stratégie particulière, juste jouer un jeu basique et tenter des choses cools une fois de temps en temps. C’est allé dans mon sens aujourd’hui ». 

Ancien grinder online devenu joueur assidu de Live, Jordan remporte son premier « big one » et explose son record de gains, acquis il y a sept ans sur le WPT Niagara Falls, pour 71 briques.

« J’ai beaucoup joué online, j’ai eu un gros score au Sunday Million et depuis cinq ans, je joue de plus en plus le circuit. À chaque saison, je fais de plus en plus de tournois. Je voulais remporter un gros titre. Maintenant que je l’ai, il faudra que je me fixe d’autres objectifs. J’espère qu’il y aura d’autres trophées derrière. Je serai d’ailleurs aux Bahamas et à Paris pour les prochains EPT ».

Jordan a beau venir de l’autre côté de l’Atlantique, il n’oublie pas qu’il y a un autre gros match à jouer dans l’après-midi. 

« Le programme, c’est de se relaxer un petit peu et de regarder le "soccer". En plus, mon fils de treize ans est arrivé ce matin. C’est peut-être lui mon porte-bonheur. Il y a aussi mon père présent ici, donc on va profiter de ça en famille ».

Un favori, Monsieur Saccucci ? « Si je devais en choisir un, ça serait la France, affirme le Canadien. Ronaldo est mon joueur préféré donc si Messi la loupe, ça n’est pas plus mal ». Tous les arguments sont valables. Allez les Bleus, et “see you in Paris”.

Saccucci

Tableau EPT Prague 2022 - 5 300 € - 1 267 entrées

1er - Jordan Saccucci (Canada) : 913 000 €
2e - Antoine Saout (France) : 800 000 €
3e - Istvan Pilhofer (Hongrie) : 470 500 €
4e - Jun Obara (Japon) : 361 950 €
5e - Parkert Talbot (Canada) : 278 450 €
6e - Luigi D’Alterio (Italie) : 214 159 €
7e - Petar Kalev (Bulgarie) : 164 750 €
8e - Javier Gomez (Espagne) : 126 700 €
9e - Paul-Adrian Covaciu (Roumanie) : 97 450 €

Pilhofer, la belle affaire

- 18 décembre 2022 - Par Fausto

La belle aventure du récréatif hongrois s’arrête en 3e position. Istvan Pilhofer tombe sur le deuxième flip contre Antoine Saout. Le restaurateur réalise un exploit sensationnel et repart à Budapest avec 470 500 €.

Pilhofer

Le premier double-up l'avait remis en selle. Le second l'a désarçonné. Auteur d'un parcours improbable, depuis le premier jour jusqu'en table finale, Istvan Pilhofer a vécu le rêve de tout amateur se présentant sur un EPT. Maitrisant l'art du flip à la perfection, le Hongrois tombe finalement sur un 50-50 face à Antoine Saout. Le Français annonce "all-in" avec 22 en SB pour les 20 dernières blindes de Pilhofer, qui snap call après avoir vu son A9.

Le temps que la télé autorise le croupier à dévoiler le board, Antoine Labat, supporter numéro 1 de Saout, et le supporter numéro 1 de Pilhofer se livrent un joli duel d'appel de cartes. "Two.", "Ace", "Two !", "Ace !", "TWWWOOO !", "AAAACEE", et ainsi de suite pendant deux minutes, le temps que les cartes ne sortent. Les Dieux du Poker semblent avoir davantage entendu Antoine Labat. Un superbe 2, acoompagné d'un 6 et d'un 8 sur le flop. Le Hongrois est drawing dead sur la turn 8 et serre la main de ses adversaires avant de quitter la scène. Istvan s'arrête même quelques instants devant nos micros pour donner son sentiment, après cette remarquable 3e place.

Pilhofer

« Évidemment, un peu de déception sur cette journée. J’ai été vraiment card-dead, je n’ai pas touché de flop, je ne pouvais rien faire, résume Istvan. J’ai remporté ce flip pour revenir. Je croyais alors que je ne perdrai jamais un flip de ce tournoi, mais j’ai fini par en perdre un. Déçu du run aujourd’hui, mais je suis très heureux. En plus, je suis arrivé chiploser en table finale, c’est une très belle opération ».

- C’est la plus grosse perf de votre carrière…

- Ne l’appelez pas “carrière”. J’ai un business. Je suis dans la restauration et l’hôtellerie. Mais oui, c’est ma plus grosse perf. Surtout que la précédente date d’il y a trois semaines, à Budapest, où j’ai remporté l’un des plus gros tournois organisés en Hongrie (le Budapest Poker Open à 1 300 € pour environ 60 000 € de gains). Donc ça faisait back-to-back TF avec ce tournoi, c’est fou. 

- Est-ce qu’on a une chance de te revoir bientôt sur le circuit ?

- J’essaie de jouer quand je peux. Mais avec la restauration, c’est difficile de se libérer. J’ai toujours rêvé d’aller à Vegas, mais les WSOP tombent pendant la haute saison, c’est compliqué . Barcelone, encore plus. Je vais peut-être tenter les Bahamas, mais avant je vais surtout passer du temps avec ma famille. D'autant plus que j’ai une petite de 4 mois. Ma femme et ma fille étaient présentes toute la semaine, il est temps de les retrouver ».

Istvan va pouvoir allègrement gâter les deux femmes de sa vie pendant les fêtes. Mais pour l’heure, il reste un heads-up à jouer pour un titre EPT. Allez Antoine !

Dépassement d'Antoine, Pilhofer dans le rétroviseur

- 18 décembre 2022 - Par Fausto

Antoine négocie bien le départ de ce match à trois et revient à grand pas sur Jordan Saccucci… Jusqu’à ce premier 60-40 perdu contre Istvan Pilhofer. Le Français doit recommencer le travail.

Main Event 5 300 € (Day 6)

À force de les jouer et d'observer les mains sur le streaming, Antoine semble avoir identifié les bonnes stratégies pour combattre Saccucci et Pilhofer. Le premier semble plutôt jouer face-up, abandonnant ses assauts lorsqu’il n’a pas touché, le seul problème étant qu’il frappe les flops à une fréquence indécente. Le Hongrois, lui, semble plus imprévisible, utilisant parfois des mains randoms pour augmenter les enchères. Mais Antoine a su parfaitement dompter le joueur, à l’image de ce coup malicieusement joué avec J10

Saout Pilhofer

Crédits Photos Pokerstars

Open Antoine 300 000 bouton et raise 1 050 000 de Pilhofer qui prend 75 dans la range de 3-bet light. Saout décide de payer. Les deux touchent une paire sur le flop 7310. C-bet 550 000 du Hongrois… et raise Saout pour 1 450 000. Pilhofer paie. L’action se calme sur la turn 6 avec un check-check, et les deux joueurs tapent encore la table sur la dangereuse river 8. Bon pot pris par le Français qui passe au 12 millions.

Antoine enchainera derrière avec deux bons pots pris consécutivement à Jordan Saccuci, avec notamment deux barrels avec top paire sur un board 98445. Antoine prend pour la première fois le chiplead !

Un plaisir qui fut de courte durée puisque quelques minutes plus tard, Antoine paie le tapis de Pilhofer avec As-8 off suite à un shove QJ 18BB du Hongros. Le board 7JKJA donne le pot à Pilhofer dès la turn. Istvan revient à 7,5 millions. Jordan et Antoine à 17.

Un grand jour pour la France

- 18 décembre 2022 - Par Fausto

Main Event 5 300 € (Day 6)

Saout

Crédits Photos Pokerstars

Une douche, un café et une finale à un million d’euros. Voilà pour le programme du dimanche matin. Antoine Saout a repris son siège sur la finale de l’estrade télévisée, aux côtés de Jun, Istvan et Jordan. L’objectif est clair : aller chercher un titre de champion d’Europe… Si possible, avant 16h, heure à laquelle nous irons chercher un titre de champion du Monde.

Cette double mission pose des problèmes d’horaires. En effet, tout le monde se pose la question de savoir si le premier match pourra se terminer avant le coup d’envoi de l’autre. Les organisateurs ont anticipé la chose en avançant la programmation de ce Day 6 à 10h30, et en prévoyant de raccourcir les niveaux de 45 minutes à partir du 3 left.

De ce point de vue, le scénario de ce début de finale est plutôt rassurant. Les fans de footballs pourront en effet remercier Jun Obara, puisque le Japonais a tout simplement sauté… dès la première main du Day.

Obara

Crédits Photos Pokerstars

Open HJ Obara 300 000. Au bouton, Saccucci commence sa journée en ouvrant deux Barbus. 3-bet 900 000 et la parole revient sur le Nippon, qui décide de payer avec son KJ. Tout le monde est content du flop 10J7. Jun ne le sait pas encore, mais cette top paire signe son arrêt de mort : C-bet 1 million Saccucci, raise tapis Obara, snap-call et Jun devra trouver l’un des deux derniers valets pour survivre dans ce Main Event. Peut être une ventrale pour split après le 8 tombé sur la turn. Mais c’est Jordan qui améliore encore sur la river K. Jun est éjecté d’entrée au pied du podium.

Enorme performance du nippon, qui explose son record de gains acquis en finale du 3 000 $ 6-max lors des WSOP 2021. Le commentateur de l’Asian Poker Tour a animé ce Main Event par ses moves hardis et sa bonne humeur. 361 950 € pour Jun Obara.

TF

Il ne reste donc, déjà, que trois prétendants au titre. Jordan Saccucci prend une petite longueur d’avance avec désormais 17 millions. Antoine et Istvan sont à 10.