Alors que Titi Henry et ses hommes visent toujours une médaille d'or, d'autres footballeurs de renom l'ont déjà dans leur armoire à trophées. Qui sont-ils ?

Neymar

Connaissez-vous Zeca, Luan Garcia, Uilson, Weverton ou Rodrido Dourado ? Non, nous non plus. Pourtant, ils ont tous remporté une médaille d'or avec le Brésil, à domicile en 2016 à Rio. Mais sans vouloir leur enlever leur mérite, ce trophée ils le doivent surtout à un homme que la France connaît bien : le Ney, évidemment. 4 buts durant le tournoi, des gestes fous, un bandeau iconique "100% Jésus" et une envie d'en découdre incroyable après la giga branlée de la finale de la Coupe du Monde, deux ans avant contre l'Allemagne. Neymar en mission, c'est toujours une réussite. Enfin, presque partout.

Messi

Un argument de plus dans le débat du GOAT. En 2008 à Pékin, Messi remporte l'or, entouré de Lavezzi, Riquelme, Di Maria ou Aguero. Il faut dire que l'Argentine de l'époque avait une certaine gueule et pas encore de chants bizarres dans le bus. Victorieux contre un surprenant Nigéria en finale, les Sud-Américains font le back-to-back après avoir déjà gagné en 2004 à Athènes. Sans Messi, mais avec un certain Carlos Tevez.

Samuel Eto'o

Probablement l'un des plus beaux exploits du foot africain. En 2000 à Sydney, Eto'o et ses compères camerounais (M'Boma, Kameni, Womé ou M'Bami entre autres) sortent l'Espagne de Puyol et Xavi en finale et remportent l'or. Il aura fallu aller aux tirs au but certes, mais le Cameroun partait de loin alors que les hommes de Jean-Paul Akono étaient menés 2-0 à la mi-temps. Une remontada plus tard, l'exploit est bien réel et Samuel écrit encore plus sa légende. 

Guy Lacombe

Les Bleus de 1984 auraient-ils inspiré Thierry Henry ? Peut-être. Car cette année là aux USA, la France est sur le toit du monde avec une équipe en or. Pas d'énormes stars mais un collectif solide et quelques noms qui sentent bon le vin rouge : José Touré, Dominique Bijotat, Patrice Garande, William Ayache et bien sûr la plus belle moustache de l'Histoire : Guy Lacombe. C'est même lui qui inscrit le troisième but français lors de la victoire en demi-finale 4-2 face à la Yougoslavie. Il dispute également la finale qui voit la France remporter le titre au détriment du Brésil (2-0). Le Mateta de l'époque, en gros. 

Lev Yachine 

Melbourne. 1956. L'élégant Valentin Ivanov. Le marginal Boris Tatushin. Le fantasque Boris Kuznetsov. Le coquet Anatoli Maslyonkin. Le discret Sergei Salnikov. L'hilarant Aleksei Paramonov. L'ambidextre Lev Yachine. Tout ceci est faux, on n'y connaît rien et à part le dernier (et encore), on ne connait aucun de ces mecs. Mais on avait envie de se la raconter un peu, désolé. 

Les pages à suivre