Top 5 des clichés de la Coupe de France

Par dans

"Les amateurs exercent tous un métier à côté." Non, non et non ! La Coupe de France est une compétition trop sérieuse pour qu'on vous laisse dire n'importe quoi.

Les 32èmes de finale de la Coupe de France démarrent samedi par un alléchant GFC Ajaccio - Sainte-Marienne (DH). Au programme notamment : Lorient - Tours, Caen - Marseille et Nice - Rennes. Le moment ou jamais pour tordre le cou aux clichés qui fleurissent à cette période de l'année !

1. « Les amateurs exercent tous un métier à côté »

« Quel match ! Cela leur fera des souvenirs à raconter demain à la machine à café. » La blague ressurgit à chaque fois que des joueurs amateurs défient des professionnels. Les poucets de National et de CFA ne sont pas toujours comptables ou carreleurs : certains évoluent sous contrat fédéral, parfois complété par un emploi à horaires aménagés. Parmi les joueurs de Quevilly, finaliste 2012, le gardien Yassine El-Kharroubi possédait un statut professionnel, puisqu’il était prêté par Guingamp. À l’inverse, des joueurs professionnels ont bien un métier à côté, que ce soit le gendarme Florent Balmont ou le boucher Yannick Cahuzac.

2. « Le PSG a toujours un bon tirage »

Un cliché répandu veut que le tirage au sort favorise souvent Paris. Mais depuis l’arrivée des Qataris, les Parisiens n’ont jamais affronté deux clubs amateurs la même année. L'an passé, ils avaient même éliminé cinq clubs de Ligue 1 pour parvenir jusqu’en finale. Paris a surtout eu la chance d’affronter Quevilly en demi-finale de l’édition 2010 puis Martigues (CFA), Le Mans (L2) et Angers (L2) l’année suivante. Désormais, pour le PSG, même le deuxième de L1 a le niveau amateur.

3. « Les clubs pros laissent la recette »

Pas toujours. Chaque année, des clubs professionnels préfèrent garder l’intégralité de la recette de leur match disputé contre des amateurs. Forcément, l’info fuite ensuite dans la presse et l’opinion prend fait et cause pour le petit. En janvier 2015, l’US Saint-Maur Lusitanos accusait Reims d’avoir réclamé une part plus grosse du gâteau, estimée à 5 000 €. « Les bonnes coutumes de la Coupe de France se perdent du côté de Reims », regrettait à l’époque le comptable du club de division d’honneur. Du côté rémois, on précisait : « les budgets des clubs de football professionnels ne sont pas extensibles. » Après tout, il faut bien payer le coiffeur de Mickaël Tacalfred.

4. « Les clubs de L1 ne la jouent pas »

Guingamp, Paris et Saint-Etienne en demi-finale l’an dernier, Rennes, Guingamp et Monaco en 2014, Evian, Lorient, Troyes et Bordeaux en 2013. Si des surprises surviennent toujours lors des premiers tours, la hiérarchie est généralement respectée à partir des quarts, car la perspective de fouler le Stade de France pousse les entraîneurs à aligner leur équipe type. Depuis 2006, seuls trois clubs hors-L1 ont disputé la finale : Guingamp (2009), Quevilly (2012) et Auxerre (2015). 

5. « Rennes perd toujours en finale »

C’est faux. La plupart du temps, Rennes perd avant. Plus sérieusement, les Bretons ont déjà remporté l’épreuve en 1965 et 1971. Depuis 2002, ils sont des clients réguliers du dernier carré : cinq demi-finales pour deux finales disputées... et donc perdues face à Guingamp (2009 et 2014). Un bilan qui rendrait envieux bien des formations. 

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Maxime

Né en 1984 le jour d'une victoire 5-0 de l'équipe de France contre la Belgique, je prends depuis les années les unes après les autres sans me poser de question. Aime l'ASSE mais aussi le football.