Les films sur le foot
Par Paris sportifs
dansMercato, avec Jamel Debbouze, intégrera-t-il les 5 premières places du classement de nos films préférés sur le foot ? Réponse en fin de saison.
Didier - 1997
« On ne sent pas le cul, Didier ! » Dans Didier, Alain Chabat interprète un chien qui se métamorphose en homme. Jean-Pierre Bacri, agent de joueur, découvre ses dons pour attraper la baballe et l’impose comme gardien de but. Le Lituanien Didje Hazanavicius affronte ainsi le PSG au Parc des Princes… avec comme figurants des jeunes du club, dont Grégory Paisley. Même si le foot n’est qu’un prétexte à la comédie, Chabat marque les esprits par son interprétation. L’ex des Nuls reçoit le césar du meilleur premier film en 1998 et confirme ses talents d’acteur cabot après sa performance dans la publicité Royal Rabbin.
Les Yeux dans les Bleus - 1998
À une époque où les footballeurs se laissaient encore approcher, Stéphane Meunier, journaliste chez Canal+, obtient le droit de filmer l’envers du décor de l’Équipe de France à la Coupe du monde 1998. Le documentaire devient mythique grâce à la franchise de ses acteurs, aux discours d’Aimé Jacquet et aux barrières levées jusqu’à la victoire finale, au point que la caméra finit par s’effacer dans le vestiaire. Par sa discrétion, Meunier obtient la confiance des cadres, même quand Zidane se retrouve seul après son expulsion face à l’Arabie. « J’ai commencé de loin, sans bouger, en le laissant, puis je me suis rapproché, tout en gardant mes distances. Je pense que ça ne lui déplaisait pas de ne pas être tout seul. » Son trophée : le Sept d’or du meilleur documentaire.
Trois Zéros - 2001
Massacré par les critiques, le film de Fabien Onteniente avec Lorànt Deutsch et Samuel Le Bihan se déguste sans prétention. Les nouveaux codes du foot sont bien représentés (mainmise des agents, corruption, faux passeports). « On a eu un partenariat avec le PSG. Ils ont un peu tiqué parce qu'on malmenait l’institution, mais ils ont quand même été plus intelligents que ça et ils nous ont permis de faire le film. Faire le film, ça voulait dire accéder aux joueurs, accéder au Parc des Princes, accéder à tout, pouvoir montrer le maillot à l'écran » commente Onteniente, avec le recul. Et sa suite, Quatre Zéros, sortie l’an dernier ? Reléguée en L2.
Goal ! Naissance d’un prodige - 2005
Les films sur le football pêchent par manque de réalisme : le rythme d’un match et la complexité du mouvement collectif sont un casse-tête pour les réalisateurs, même quand les acteurs ont des prédispositions. Certains ne font même pas semblant : José Garcia et Franck Dubosc ne savent pas faire un contrôle dans Les Seigneurs, d’Olivier Dahan (2012). Dans Goal !, en revanche, l’immersion fonctionne : on s'attache facilement au parcours de Santiago Munez, un jeune immigré mexicain vivant à Los Angeles, et repéré par le club anglais de Newcastle. Confronté à la pression et à ses doutes, il poursuit son rêve coûte que coûte. Probablement le film le plus réaliste sur le sujet.
Titanic - 1997
Quand 18 présidents de clubs de Ligue 1 McDonald's embarquent vers l’Amérique de DAZN, ils sont loin d’imaginer le naufrage qui se prépare. Après une première partie centrée sur l’histoire d’amour entre Vincent Labrune (Leonardo Di Caprio) et Laurent Nicollin (Kate Winslet), James Cameron filme la tragédie. Le prix de l’abonnement. Les avant-matchs DAZN. Les buts filmés avec le cul. Les effectifs de Lens, Montpellier et Reims qui disparaissent après avoir découvert la partie immergée de l'iceberg. Le film, jamais diffusé à ce jour sur Canal+. a tout de même attiré plus de 22 millions de personnes sur les plateformes illégales.
Les pages à suivre