Coupe du Monde (F) : tout sur la compétition
Par Paris sportifs
dansLe Mondial féminin débute ce jeudi en Australie et en Nouvelle-Zélande. Les dernières infos, les statistiques, les cotes : voici tout ce que vous devez savoir !
Quatre ans après la Coupe du Monde disputée en France, c’est en Océanie, et plus précisément en Australie et en Nouvelle-Zélande, que les 32 nations qualifiées se retrouveront du 20 juillet au 20 août.
La compétition
Pour la première fois de son histoire, la Coupe du Monde féminine accueillera 32 nations, soit 8 de plus qu’en 2019. Le format de la compétition sera ainsi identique à celui de la compétition masculine, avec 8 groupes de 4, puis des phases à élimination directe.
Les Etats-Unis tenteront de défendre leur titre remporté au Groupama Stadium face aux Pays-Bas il y a quatre ans. Il faut dire que les Américaines savent comment faire, puisqu’elles ont remporté 4 des 8 premières éditions, dont les deux dernières.
Le Mondial débutera jeudi matin, par un alléchant Nouvelle-Zélande - Norvège. Décalage horaire oblige, la plupart des rencontres seront disputées en matinée, entre 09h00 et 12h00. Certaines rencontres, comme celles des pays du continent américain, seront jouées en pleine nuit. Pour regarder les Etats-Unis, il faudra par exemple veiller jusqu’à 03h00 du matin. La Coupe du Monde sera co-diffusée par les chaînes M6/W9 et les chaînes France Télévisions.
Et la France dans tout ça ?
Après plusieurs semaines de tourmente, place au football. Le putsch des joueuses de l’Equipe de France a fonctionné, et Corinne Diacre a été remplacée par Hervé Renard. L’ancien sélectionneur de l’Arabie Saoudite disputera ainsi son deuxième Mondial de la saison, et aura la lourde tâche de rendre l’équipe compétitive en seulement 4 matchs, tout en préparant les Jeux Olympiques de Paris l’année prochaine.
Et ce ne sera pas chose aisée, puisque l’homme aux chemises Celio sera privé de plusieures cadres : aux forfaits déjà actés de Marie-Antoine Katoto et Delphine Cascarino est venu s’ajouter celui d’Amandine Henry la semaine dernière. Victime d’une entorse à la cheville lors du dernier match de préparation, Selma Bacha risque quant à elle de rater la phase de poules.
Tête de série, la France a hérité d’un groupe plutôt favorable : les Bleues débuteront leur compétition face à la Jamaïque (43e au classement FIFA) le 23 juillet à 12h00, avant d’affronter le Brésil (8e) le 29 juillet à 12h00, puis le Panama (52e) le 2 août à 12h00. L’objectif sera évidemment la première place du groupe (@1,45), qui permettrait à Diani et ses coéquipières d’avoir un tableau final plutôt accessible.
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Les autres favorites
Double tenantes du titre, les Américaines sont évidemment favorites à leur propre succession (@3,40). L’expérience sera primordiale, et des superstars comme Alex Morgan ou Megan Rapinoe pourraient bien faire la différence dans une compétition de cette envergure.
Après avoir remporté l’Euro l’an dernier, l’Angleterre (@5,00) arrive en confiance et sûre de ses forces. L’essor de la Women’s Super League, créée en 2011, porte ses fruits et les clubs anglais font désormais partie des meilleurs en Europe. Cela se ressent ainsi sur les performances de l’équipe nationale, qui sera cependant privée de la meilleure joueuse de l’Euro 2022, Beth Mead, blessée.
À l’instar des Three Lionesses, l’Espagne (@6,00), semble enfin arriver au top niveau. Comme l’équipe masculine il y a 15 ans, la Roja profite de l’hégémonie européenne du FC Barcelone, vainqueur de la Ligue des Champions en 2021 & 2023, et finaliste en 2022. L’Espagne compte également dans ses rangs la double Ballon d’Or Alexia Putellas, qui sera l’une des attractions de la compétition.
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Les joueuses à suivre
En 2019, Alex Morgan (@6,00) avait partagé le titre de meilleure buteuse avec sa compatriote Megan Rapinoe (@30) et l’Anglaise Ellen White. Cette année, elle est une nouvelle fois favorite. Mais la concurrence sera rude, et même dans les rangs américains : Sophia Smith (@7,50) est l'une des nouvelles cracks du football mondial. Avec 14 buts en 18 rencontres en 2022, la jeune américaine a été élue meilleure joueuse de la National Women’s Soccer League, qu’elle a remportée avec Portland, en marquant un but décisif en finale. Elle a également été décisive avec les Etats-Unis, puisqu’elle a inscrit 11 buts en sélection en 2022, avant d’être nommée joueuse américaine de l’année.
Chez les Françaises, l’attaque sera menée par Eugénie Le Sommer (@15) et Kadidiatou Diani (@15). Pour la désormais ex-joueuse du PSG, l’enjeu sera de porter l’attaque française en l’absence de Cascarino et Katoto, et il est moins sûr qu'elle soit à la finition des actions par rapport à Le Sommer, qui effectue son grand retour en Bleues après avoir été écartée par Corinne Diacre.
Parmi les autres joueuses susceptibles de marquer les esprits (et des buts) : la star australienne Sam Kerr (@11), qui évoluera à domicile et portera le poids de toute une nation sur ses épaules ; l’Allemande Alexandra Popp (@12) ; ou encore l’Anglaise Alessia Russo (@15).
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