[Blog] One shot sur le One Drop

Par dans Tournois LiveLife Style il y a plus d'un an.

Adrian Mateos Blog 1/02/24
Nous voilà en 2024. Comme toutes les précédentes, j'attaque cette année avec beaucoup de projets et d'objectifs, toujours avec optimisme et une grande envie de continuer à performer au plus haut niveau.

Dans mon dernier article, dans lequel je parlais des "dangers" qui peuvent apparaître en cas de good run. J'évoquais ma possible participation au Big One for One Drop, le tournoi à un million de dollars organisé au Wynn par le World Poker Tour.

Vous le savez peut-être déjà, j’ai fini par me lancer. Des tournois aussi chers, il y en a eu très peu dans l’histoire du poker. En ce qui me concerne, c’était la deuxième fois que je participais à une épreuve avec un buy-in à sept chiffres. La différence, c'est que cette fois je vais vous raconter un peu plus en détail...

Évidemment, le One Drop, avec un buy-in de 1 000 000 $ (dont 40 000 $ reversés à des œuvres caritatives et 10 000 $ de rake), est un tournoi très spécial. L’atmosphère était très différente par rapport à d'autres tournois high stakes. Sachant que nous allions être au centre de l'attention, être davantage pris en photo et très sollicités pour des interviews, on est tous arrivés un peu plus élégants que d'habitude. De plus, les organisateurs ont placé les tables du One Drop bien au milieu de la salle, pour essayer de donner au tournoi encore un peu plus d’importance. Pendant les pauses, on venait souvent nous voir. Des journalistes, des fans, tous avec leurs questions. Ils voulaient savoir nos impressions, nous questionner sur telle ou telle main. Bref, c'était une ambiance à part, celle des grandes occasions.

Un bon investissement

Adrian Mateos Blog 1/02/24
En ce qui concerne les participants, avec seulement 17 joueurs sur la ligne de départ (pas de re-entry... Lire la suite

[Blog] WPT, WSOP, EPT : la guerre est déclarée ?

Par dans Tournois Live il y a plus d'un an.

crea adrian mateos blog
J’espère que vous avez passé un bon été et que vous en avez profité pour déconnecter de vos routines quotidiennes. C'est à cela que sert l’été, après tout ! Je vous écris ces lignes après avoir passé quelques jours à la Feria de Malaga, un évènement et une destination que je recommande fortement. D’autant plus si l’on vous prend par la main pour vous montrer les meilleurs endroits de la ville. D’excellents moments qui m'ont aussi permis de réfléchir au sujet que je souhaitais aborder aujourd’hui avec vous : les trois gros festivals live de cette fin d’année 2023.

Quel festival choisir ?

En juillet, le dernier jour du dernier Main Event des WSOP, un tremblement de terre est venu secouer le monde du poker. Les World Series Of Poker ont en effet annoncé, en collaboration avec la room GG Poker, l’organisation d’un nouveau festival, le WSOP Paradise. Lieu : les Bahamas. Dates : du 3 au 14 décembre 2023. En jeu : une quinzaine de bracelets !

Bahamas
L'annonce n’a pas manqué de faire jaser, puisque l'on connaissait depuis longtemps les dates du plus gros tournoi World Poker Tour de l'année, le WPT World Championship, au Wynn de Las Vegas : du 12 au 21 décembre ! Et, bien entendu, les regs européens savent qu'ils sont attendus à Prague tous les ans, juste avant Noël, pour le dernier EPT de l'année. Les dates sont quasiment les mêmes à chaque fois. En l'occurrence, pour 2023 : du 6 au 17 décembre.

Comme si cela ne suffisait pas, ce tout nouveau festival WSOP se déroulera à l’Atlantis Resort : ce fut pendant une quinzaine d'années le fief de la fameuse PCA d'une certaine room au pique rouge, avant son déménagement au Baha Mar... Grabuge, vous avez dit grabuge ?

Cette nouvelle a surpris tout le monde. Toutefois, elle... Lire la suite

[Blog] Bons baisers du Cambodge

Par dans Tournois LiveLife Style il y a plus de 5 ans.

Aladin Reskallah Blog

La vie peut parfois réserver de très belles surprises lorsque l'on saisit les opportunités qui s'offrent à nous. Si quelqu'un m'avait dit lors de mes jeunes années que je serai amené à vivre près du pôle nord pendant dix ans (bon ok j'exagère, c'était au Canada, mais vous avez déjà vécu un hiver à moins 30 degrés vous ?) je lui aurais probablement ri au nez. Si l'on m'avait dit ensuite qu'après cela j'habiterai au Cambodge, j'aurais trouvé cela tout aussi farfelu. Et pourtant... c'est bien notre jeu de cartes favori (non, pas la belote coinchée enfin, réfléchis, je parle du Texas Hold'em) qui m'a conduit dans le sud-est asiatique.

Flashback. Lorsque je décide de quitter mon travail à Montréal fin 2015/début 2016 pour me lancer dans l'aventure du poker professionnel, je réfléchis à emménager quelque part sur le globe qui me permettrait de quitter la neige, le vent et le froid polaire. Je couche sur papier une short-list de pays remplissant les critères du parfait joueur en ligne : bonne connexion internet, législation autorisant à jouer, coût de la vie raisonnable et, en bonus, température clémente avec plages à proximité.

Rapidement, une poignée de destinations sortent du lot : Brésil, Malte, Maroc, Thaïlande et... Cambodge. Je me rappelle d'ailleurs prendre contact avec un pote d'enfance du quartier pour lui demander des informations sur ce dernier pays. Ses parents avaient dû fuir le régime des khmers rouges de Pol Pot à la fin des années 70 et s'étaient réfugiés en banlieue lyonnaise. Encore aujourd’hui, je me souviens de ces parties pétanque endiablées avec un bouchon d'eau minérale en guise de cochonnet, au bas des tours de quatorze étages, en compagnie de son paternel et ses amis. Des... Lire la suite

Hippies, bountys, saunas & mouchoirs

Par dans Tournois LiveLife Style il y a plus de 10 ans.

Quand le célèbre arbitre Américain Matt Savage a publié la liste préliminaire des joueurs invités au World Poker Tour Shooting Stars organisé au casino Bay 101, dans la banlieue de San Jose (Californie), je n’ai pas longuement hésité avant de lui Twitter un petit message pour réclamer mon invitation, en me disant qu’après mon bon résultat dans le WPT Montréal fin décembre ((9ème sur 862, NDLR)) il y avait quand même moyen que je sois dans leurs petits papiers ! Bingo, moins d’une heure plus tard, Savage me faisait savoir que si je pouvais confirmer sur le champ ma venue, je serais une « Shooting Star » durant ce tournoi.

Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le concept, ce WPT est un tournoi comme tous les autres, avec un prix d’entrée de 7500$, sauf que les organisateurs ajoutent 50 bountys : 2000$ sur la tête de certains joueurs connus, et 10000$ pour le chip-leader de chaque Day 1. Bref, un tournoi classique mais avec une bonne dose de fun ajoutée. Fort de mon expérience sur les Kill the Pros, j’étais très remontée à l’idée d’être bounty dans ce tournoi où finalement très peu de gens me reconnaîtraient. Car la liste des « Stars » était impressionnante, dominée par les Nord-Américains évidemment (Negreanu, Hellmuth, Jason Mercier et compagnie), il me semble d'ailleurs que nous n’étions que quatre Européens au total.

J’ai donc décollé vers San Francisco juste après la finale du Winamax Poker Tour. J’avais deux jours pour en profiter avant de me rendre vers ma destination, San Jose, située à une heure de route. J’arrive en début d’après-midi et pose mes valises dans un charmant petit hôtel pas loin de Union Square, il fait beau, impossible de rester en place, je pars explorer les environs direct. Je suis... Lire la suite

Claque sur claque au Québec

Par dans Tournois LiveLife Style il y a plus de 11 ans.

Quand on m’a parlé pour la première fois de l’étape World Poker Tour de Montréal, j’étais au bar du Light au Bellagio, à boire des shots de téquila Patron avec mes amis Québécois Marc-André Ladouceur, Pascal LeFrancois et Samuel Chartier. Sans surprise, je n’allais pas retenir grand-chose de la conservation que nous avons eue ce soir-là, en particulier une chose : à entendre mes compères, je n’avais pas le droit de ne pas faire le voyage au Québec, le tournoi allait être trop beau, et l’accueil royal garanti par mes futurs hôtes.

Au réveil le lendemain, je n’ai donc aucun souvenir. Oubliée Montréal, le bar du Light, les futurs swaps avec mes potes, et la demi-douzaine de déclaration d’amour et d’admiration mutuelles. Ce n’est que trois mois plus tard, à l’occasion de l’EPT Londres massivement envahi par les Québécois, que j’entendrai à nouveau parler du tournoi. La joyeuse bande avait réservé un appart’ supplémentaire dans leur immeuble, bref tout était organisé, il n’y avait plus qu’à prendre le billet. Ah, et acheter un manteau bien épais, aussi.

Après un vol de sept heures qui m’aura permis de découvrir les deux chefs d’œuvres, cinématographiques de l’année 2013 que sont The Hangover III et We are the Miller, j’atterris en pleine tempête de neige, la première de la saison me dira-t-on plus tard, et me dirige en taxi vers mon appartement situé dans le quartier Français de Montréal. Car comme me l’apprend mon chauffeur (francophone), plus de la moitié de la ville est anglophone, c’est en réalité à Québec que les francophones sont vraiment en majorité.

Il est tard, je suis éclaté et m’effondre sans avoir pris le temps de regarder... Lire la suite

L'année de la confirmation

Par dans GénéralTournois Live il y a plus de 11 ans.

- 12 places payées

- 547,686 dollars de gains

- 2e bracelet WSOP (Event 19 - Pot Limit Holdem à 5,000$ l’entrée)

-64e du classement POY (Joueur de l’année) - 1er belge et 5e du classement LivePoker

Après une année 2012 vraiment exceptionnelle, il était important de confirmer. Et je crois qu'on peut dire que c'est mission accompli !

Cinq ans après le premier, l'obtention d'un deuxième bracelet WSOP à Las Vegas a été un moment très jouissif…

Mes principaux résultats


Les tournois Winamax

Winamax Poker Tour Paris - No Limit Hold'em High Roller 2,000€ - 57 joueurs : 2e (24,500€)

Winamax Poker Tour Paris - No Limit Hold'em Main Event 550€ - 1,222 joueurs : 57e (1,500€)

Winamax Poker Open Dublin - No Limit Hold'em 6-Max Main Event 550€ - 1,086 joueurs : 17e (5,200€)

J'ai été performant dans tous les tournois Winamax en live, de Paris à Dublin. Des tournois très conviviaux où on s’amuse beaucoup. Et quand je m’amuse, j'ai l'impression de bien jouer ! Il y a notamment eu ce heads-up mémorable du WiPT High Roller face à Mikedou qui n'a pas démérité sa victoire.

Les tournois WSOP

Event 16 – No Limit Hold’em Heads-up 10,000$ - 162 joueurs : 16e (26,237$)

Event 19 – Pot Limit Hold’em 5,000$ - 195 joueurs : vainqueur (224,560$)

Event 41 – Pot Limit Omaha 6-Max 5,000$ - 400 joueurs : 24e : 15,716$

Event 57 – No Limit Hold’em 5,000$ - 784 joueurs : 66e (10,354$)

Las Vegas me sourit généralement, je m'y sens bien. Le fait de savoir que je suis là pour deux mois et que je vais pouvoir enchainer beaucoup de tournois me donne de l'espoir.

Cette année, j'ai fait quatre places payées, dont une victoire dans le tournoi de PLH à 5,000 dollars l’entrée, deuxième... Lire la suite

Bilan de l'année 2012 et Objectifs pour 2013

Par dans GénéralTournois Live il y a plus de 12 ans.




Bilan de l'année 2012


- 9 places payées

-1,161,004 dollars de gains (ma meilleure année sur le circuit, je devance enfin les gains de l'année 2008 ( 1,041,356$ ))

- table finale WSOP, table finale WPT et victoire EPT

Cette année a été vraiment exceptionnelle : faire table finale de tournois des trois circuits majeurs la même année était au-delà de mes espérances !

Je dois avouer que gagner un EPT n'était pas dans mes objectifs initiaux, même si l’idée trottait forcément dans un coin de ma tête. La table finale à Berlin s’est avérée être un véritable rêve éveillé car elle s'est conclue de la plus belle des manières : une victoire après un heads-up marathon, une lutte acharnée contre le Canadien Andrew Chen, l’un des meilleurs joueurs que j'ai eu l'honneur d’affronter à ce jour. La table finale aux WSOP est sans doute celle où j'ai fait le moins d'erreurs dans ma vie, même si mon élimination en cinquième position a été un peu brutale. Quant à celle du WPT Mazagan, elle a été atteinte au terme d’un tournoi que j'ai globalement dominé, ayant eu un gros tapis du début à la fin sans jamais me mettre en danger. Terminer quatrième est honorable, certes, mais décevant vu l’avance en jetons que je possédais.

Je ne crois pas que cela soit un hasard si j'ai remporté 5 des 10 tables finales de tournois live disputées au cours de ma carrière, et que je me suis retrouvé cette année chipleader ou deuxième en... Lire la suite

TF du WPT Invitational : Chaud d'action !

Par dans GénéralTournois Live il y a plus de 14 ans.


Demain, j'ai une table finale... Et pas de n'importe quel tournoi : un World Poker Tour, celui qui manquait à mon palmarès ! Bon, certes, ce n'est pas un WPT comme les autres, c'est un WPT Invitational, et il regroupe un field d'un niveau plus faible qu'un Main Event normal... Et surtout un prizepool beaucoup plus faible !

J'en suis néanmoins fier : c'est le WPT du prestige où j'ai pu rencontrer de nombreuses personnalités du show bizz américain, toutes mélangées au gratin du poker mondial : le tournoi s'est joué dans une bonne ambiance malgré les énormes écarts de niveaux au Day 1. Lors du Day 2, les survivants étaient tout de même d'un meilleur calibre et se sont battus pour faire partie des finalistes : pour atteindre l'argent, la condition sine qua non était effectivement d'accéder à la finale à six joueurs.

Question stratégie : le premier prix est de 75,000$ + 1 ticket pour le WPT à 25,000$ + un bracelet WPT ! Vous comprendrez bien que je serai prêt à prendre tous les risques nécessaires pour atteindre cette première place ! Cette structure de prix particulière, qui consiste à donner 50% du prizepool et toute la gloire au vainqueur, m'y oblige...

Cela ne veut pas dire pour autant faire n'importe quoi : je vais essayer de rester focus pour choisir soigneusement mes spots, et accélérer la machine à agression au fur et à mesure que les joueurs s'éliminent ! Nous aurons tous des tapis relativement équivalents, entre 22 et 30 blindes, ce qui réduira obligatoirement le nombre de move possibles... Je vais donc privilégier un jeu solide avant le flop.

Une finale avec Almira... © Caroline Darcourt

Je souhaite bonne chance à Almira, qui a un gros respect des adversaires à la table... Je la sens capable de... Lire la suite

Make a wish

Par dans Tournois Live il y a plus de 15 ans.

La fenêtre de notre chambre donne sur la cour de l'hôtel. En son centre, une fontaine. Ambiance rétro. Pas un bruit, excepté l'écoulement de l'eau. On se croirait dans un roman d'Agatha Christie, où dans un partie de Cluedo. Je peux presque imaginer le colonel Moutarde se faufiler en douce vers la bibliothèque, un chandelier à la main. A peine avions nous posé nos sacs que je sortais de ma poche une vieille pièce de 20 pence qui trainait dans mon portefeuille. Visant en direction du bassin, j'adresse une prière à la statue : « puisse cette semaine être plus agréable que les deux précédentes. » Yuestud m'imite aussitôt : « puisse l'un de nos joueurs arriver en table finale ! On va pas mettre tous nos voeux... » Je termine la phrase : « ... dans le même panier ! »

Venise ! Un cadre surréaliste pour un tournoi de poker, et un vrai dépaysement. Même la Cité des Doges possède son propre casino, les pieds dans l'eau, comme il se doit, et dans un bâtiment du 16ème siècle, s'il vous plaît.

Après San Remo et Monte Carlo, il est temps de conclure notre grande trilogie méditerranéenne avec une toute nouvelle étape du World Poker Tour. Les deux dernières étapes de l'EPT furent plutôt du genre doux-amer pour le Team Winamax. A San Remo, seule Alexia terminait dans les points, éliminée en 57ème place le troisième jour de l'épreuve. Peu avant la bulle, Arnaud sortait après avoir joué un pot valant deux fois la moyenne, à tapis avant le flop avec QQ contre le A6 de Michael Tureniec.

Une semaine plus tard, à Monte Carlo pour la grande finale de l'EPT, c'est Ludovic Lacay qui allait nous faire vibrer, faisant grimper son tapis avec régularité jusqu'à atteindre l'avant dernière journée de l'épreuve.... Lire la suite

Veillée d'armes

Par dans Tournois Live il y a plus de 15 ans.

Après plusieurs mois de demi-sommeil, seulement ponctués par un petit déplacement par-ci par là (comme Dortmund ou Copenhague), il est temps pour le Team Winamax de reprendre la route pour disputer les dernières épreuves majeures de la saison européenne, toutes concentrées dans un laps de temps d'un mois à peine. Valises, billets avions, reservations hôtels : à l'heure où j'écris ces lignes, tout le Team ou presque a bouclé les préparatifs. Il ne reste plus qu'à arriver sur place, frais et reposé pour un marathon qui pour certains va durer un mois.

Le périple stakhanoviste du Team va commencer dès samedi à San Remo, où se jouera l’avant-dernière étape EPT de la saison. On a tous en mémoire les images de la table finale de l’édition 2008, où Eric Koskas et Antony Lellouche avaient livré un combat d’anthologie face à des poids lourds du calibre de Dario Minieri, William Thorson, et un petit nouveau, dont à l’époque personne n’avait encore jamais entendu parler : Jason Mercier. 800 joueurs seront au rendez-vous pour ce grand rendez-vous italien de six jours, dont, bien sur, le Team  Winamax, presque au complet. On peut annoncer sans trop de risques de se tromper que l’épreuve nous réservera des moments passionnants. Et si ce n’est pas le cas, c’est pas grave, on inventera. Je plaisante.

Aussitôt l'épreuve terminée, le Team quittera l’Italie, en faisant un saut de puce pour atterrir à quarante kilomètres de là, à Monte Carlo. La principauté monégasque accueillera pour la cinquième année consécutive la Grande Finale de l’European Poker Tour. Tout simplement le plus gros, le plus beau, le plus impressionnant tournoi de la saison sur le Vieux Continent, joué dans la majestueuse... Lire la suite