[Blog] Mes superhero calls
dans « On bluffe pas Kitbul ! » Vous m’avez déjà entendu lâcher cette phrase au détour d’une scène de Dans la Tête d’un Pro. Et c’est vrai qu’au fil des années, le hero call est devenu ma marque de fabrique, mon « coup spécial ». Est-ce qu’il existe une meilleure sensation au poker que de gagner un gros pot en payant un bluff avec une main très faible ? Pour ce nouveau blog, je me suis chauffé à faire la rétrospective des hero calls les plus importants de ma carrière. Si vous avez suivi les streamings et coverages de mes grosses TF, vous remarquerez peut-être que certains d’entre eux manquent à l’appel. C’est parce que je me suis limité à ne garder qu’un seul coup majeur pour chaque tournoi. Voici donc, dans l’ordre chronologique, mes superhero calls…2008 : Heads-up pour mon premier bracelet
WSOP Pot-Limit Hold’em 2 000 $ (605 entrées)
22 juin 2008. C’est ma première table finale aux World Series of Poker, et avec Chris Bell cela fait déjà deux heures que nous jouons en heads-up. Les blindes augmentent, les tapis se resserrent : j’ai moins de 20 blindes. Le déroulement exact du tout premier gros hero call de ma carrière s’est perdu dans les limbes de l’histoire… Ce qui est certain, c’est que ma main n’était vraiment pas terrible : K
6
, une hauteur avec laquelle je paie la moitié de mon stack sur la rivière d’un board 7
A
7
8
A
.
Si je me rappelle bien, j’ai défendu ma BB, puis le flop a été checké. Ensuite, j’ai décidé de miser sur le turn - d’un point de vue technique, je ne trouve pas ça génial avec le recul. Sur la rivière, j’ai tank très longtemps avant de payer. Mon call me semble toujours OK aujourd’hui, car beaucoup de tirages ont manqué la rivière. Mais il n’en reste pas moins très difficile, à cause du profil de mon... Lire la suite