[Blog] La tête dans les Étoiles
Par Tournois Live
dansCommencons par parler de l'atmosphère d'un événement tel que l'EPT. Chaque jour, le programme propose une large gamme de tournois - enfin, si votre bankroll vous le permet -. L'ambiance y est différente : dès que vous discutez avec quelqu'un, vous pouvez sentir son excitation et son envie de vivre un grand festival. C'est d'autant plus le cas pour moi, pas habitué à "respirer" le poker autrement que devant un écran.
Il est vrai que les buy-ins élevés permettent difficilement de jouer autant qu'on le voudrait, ce qui est très différent des festivals nationaux où les prix sont généralements plus abordables. Donc oui, ceux d'entre nous qui débutent à l'international doivent se contenter de jouer moins. Mais bon, on y arrivera un jour !
On dit souvent que le niveau de jeu général dans les tournois live est plus bas qu'online. Mais ce n'est pas ce que j'ai constaté à Monte-Carlo, où j'ai eu des tables très difficiles tant que j'ai pu rester en vie dans le Main Event. J'ai cependant réussi à m'y adapter et je suis parvenu à deeprun dans la célèbre salle des Étoiles, puisque j'ai finalement terminé 9e du tournoi pour un gain de 69 970 €. Un rêve !Révélation pour une grande première
Petit aparté pour parler de mon premier Main Event dans cette ville magique de Prague, quelques semaines auparavant. J'ai failli ne pas pouvoir le savourer car j'ai à peine tenu quelques niveaux lors du Jour 1 A... Heureusement, Monaco était là pour me faire oublier cette élimination précoce. La structure des Main Events EPT vous aide à développer vos meilleures stratégies, les longs niveaux font de la patience votre meilleur allié et vous devez simplement attendre de trouver des situations favorables et en tirer le meilleur parti.
À Monaco, le premier jour a peut-être été le plus compliqué. J'ai partagé une table avec le champion en titre du tournoi, Manig Loeser, avec un joueur high stakes de très haut niveau et beaucoup d'autres adversaires qui avaient l'air assez expérimentés et commettaient très peu d'erreurs. Dans cette situation, entre en jeu ce que j'ai mentionné plus haut : la patience, et la faculté à attendre le bon moment. Je n'ai presque pas disputé de gros pots ou de spots compliqués, je ne jouais que des petits pots qui faisaient grossir mon stack petit à petit. J'ai réussi à terminer le premier jour avec un peu plus de deux stacks initiaux. Sans sprinter, mais en trouvant mon rythme de croisière.
Après avoir passé la bulle sans coup férir le deuxième jour, j'ai commencé à faire les montagnes russes le lendemain. J'ai reçu beaucoup de premiums, ce qui a eu pour conséquence de faire grimper et redescendre mon stack de façon frénétique. Moi, j'étais déjà comblé : tout ce qui se passait n'était que du bonus et mon seul but était d'en profiter au maximum. Et c'est ce que j'ai fait... Oui, on parle bien d'atteindre une table finale sur un Main Event EPT ! Le goût amer de Prague a été adouci bien plus que je n'aurais pu l'imaginer.Mais ce que je retiendrai surtout de cette expérience, ce sont certainement les rencontres avec toutes ces personnes avec qui je partage la même passion, et que je connaissais jusqu'ici seulement via des écrans.
Allez, sans plus attendre, je vous embarque pour ma prochaine destination, La Mecque de tous les joueurs de poker : Las Vegas. J'ai hâte de visiter cette ville et de me battre pour enfiler un bracelet WSOP à mon poignet. Pourquoi s'interdire de rêver ?