Winamax

O RLY

Une des premières vraies terreurs au féminin de la nouvelle génération. Un talent fou de choc et de charme !

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À moi de jouer !

Par dans GénéralTournois LiveTournois Online il y a plus de 10 ans.

Dans mon blog de novembre, je dressais un bilan en demi-teinte de mon année 2013. En effet, alors que j’ai disputé deux fois plus de tournois live en 2013 qu’en 2012, force est de constater que les résultats n’ont pas été au rendez-vous. Aucune place payée lors du premier semestre, un séjour à Vegas difficile avec une vingtaine de tournois joués et une seule place payée (qui m’a néanmoins fait un bien fou après sept mois complet de disette !). Heureusement, la confiance n’était pas trop ébranlée, ma réussite au Main Event en 2012 n’y étant certainement pas étranger. Une grosse performance aide forcément à relativiser lorsqu’une mauvaise passe s’ensuit.

C’est plutôt la motivation qui en a pris un coup. La motivation est chez la plupart des individus étroitement liée à une finalité ou un résultat. L’un des éléments qui booste notre motivation, c’est la conséquence que l’on attend de nos efforts. C’est en quelque sorte (du moins en partie) la recherche du plaisir qui conditionne notre motivation. Par exemple, si je décide de fournir un gros travail dans mon jeu, c’est dans le but de progresser, la finalité étant de gagner un titre. Mais au poker, si l’on se focalise uniquement sur les résultats, on ne satisfait que rarement nos attentes. Et à force d’enchaîner les bulles et de ne pas faire de bons résultats, et ce malgré la sensation de bien jouer, on a très vite fait de perdre cette motivation. Après le min-cash réalisé à Vegas, quelques petites places payées m’ont aidé à me stimuler de nouveau. Pour ne pas perdre cette motivation, j’ai décidé de me fixer de nouveaux objectifs cette année !


Mon objectif principal reste toujours un top 3 sur un tournoi majeur. Depuis mon arrivée sur le circuit international et dans le monde des... Lire la suite

Top 10 des phrases du chat de Winamax

Par dans GénéralLife Style il y a plus de 10 ans.

Tous les ans durant les fêtes de fin d'année, c'est la même rengaine sur les chaînes de télévision : TF1 nous balance La Grande Vadrouille, M6 nous rappelle qu'il y a plus d'épisodes d'Asterix que de joueurs d'Omaha sur Winamax, et les chaînes de la TNT diffusent de sempiternels bêtisiers où des pères-noël chutent en traîneau et des skateurs se ramassent sur des balustrades - et parfois l'inverse. Pourtant, il faut bien l'admettre, on les adore ces programmes, les regardant emmitouflés sous le plaid délicatement posé par Maman sur le canapé près du feu. Ils nous replongent en enfance et bercent ces ultimes journées de l'année où notre plus grande occupation est de planifier la soirée du 31 qui se terminera - comme chaque année - par un apéro improvisé chez notre meilleur pote.

Sur Internet, il y a une autre grande mode, les classements. On a le droit à tout : le top des phrases qu'on entend à coup sûr au réveillon (« hum, t'es sûr ? J'ai 23h57 moi »), le top des joueuses de poker les plus sexy (comment ça je n'y suis pas ?) ou encore le top des destinations de rêve où tu n'iras jamais (très frustrant après avoir reçu une Smartbox pour un weekend en Charente-Maritime à Noël). Du coup, j'ai voulu moi aussi y aller de mon Top 10, et c'est un peu le vôtre aussi. Celui des phrases les plus lues par les joueurs du Team Winamax sur le chat. Excellente année à vous.

10/ « Je le répéterai pas, promis, mais… Vous avez bien un logiciel pour voir les cartes des autres ?!? »

Aussi fou que cela puisse paraître, nous ne voyons pas vos cartes, et nous ne sommes malheureusement pas médiums. Avec tout le temps qu'on y passe, on a bien le droit de faire de belles lectures de... Lire la suite

En chantier

Par dans Tournois Live il y a plus de 10 ans.

Gaëlle Baumann

Depuis mon retour de Las Vegas cet été, et après des World Series of Poker plus calmes que l'an passé (une seule place payée sur une douzaine de tournois), j'ai repris le circuit avec l'étape EPT de Barcelone et le tournoi le plus fun de l'année, le Winamax Poker Open à Dublin.

Pas de résultat en Espagne, mais une soirée mémorable où Davidi Kitai, les yeux bandés, a tenté de chasser des moustiques afin de remporter un pari… Croyez-moi, le Génie est plus fort avec les moustiques que Redford avec les chevaux. Deux semaines plus tard, direction le l’Irlande et son atmosphère festive. Pour certains, ce sont les Guinness qui s'enchaînent, pour d'autres les jetons qui s'amassent. De mon côté, j'ai fait d'une pierre deux coups. Je me suis hissée dans les places payées en montant un gros stack en début de jour 2pour finalement sauter une heure après la bulle. Un mincash bon pour le moral après une année ponctuée de nombreuses bulles. Le timing de mon élimination n'était pas mauvais  car j'ai pu assister à la fin du fameux quizz, et rejoindre ensuite le wagon des fêtards.

Ce tournoi m'a laissé de bonnes sensations qui se sont confirmées quelques jours plus tard à Londres où se déroulait une nouvelle étape de l'European Poker Tour. Mais une fois de plus, j'ai dû me contenter d’une petite place. C'est toujours frustrant d'être éliminée au moment où le tournoi commence à devenir plus intéressant, mais cet ITM est bon pour la motivation et une confiance quelque peu ébranlée au cours de l'année. C'est donc reboostée et avec une réelle envie de perfer que je suis arrivée à Enghien-les-Bains afin de participer au tournoi ladies des World Series of Poker Europe.

65 joueuses étaient en course pour... Lire la suite

Le démon de la salsa

Par dans Life Style il y a plus de 10 ans.

L'apprentissage d'une nouvelle discipline qui nous passionne représente un défi de taille. Qu'il s'agisse de la maîtrise d'un instrument de musique, d'un nouveau sport ou d'une activité dans un quelconque domaine de compétence (philosophie, économie, poker...), on retrouve des similitudes dans les méthodes d'apprentissage.

Lorsque je repense à mes débuts dans le poker il y a près de sept ans, la première chose qui me vient à l'esprit est l'engouement que j'ai connu en découvrant ce jeu. La soif d'apprendre, de comprendre, de progresser. L'envie d'acquérir un nouveau savoir-faire en utilisant un éventail d'outils cognitifs pour mettre en œuvre un apprentissage efficace et rapide.

Tout a débuté par la lecture de livres sur le poker, d'abord des ouvrages de vulgarisation, puis des lectures de plus en plus pointues et spécialisées. Cela m'a permis de me familiariser avec le langage du poker et de maîtriser les concepts de base, d'étudier principalement la technique pure. Parallèlement, les discussions avec des amis ayant un niveau supérieur au mien et le visionnage de vidéos de coaching en ligne sont venus étoffer la palette de mes compétences et m'ont permis de reproduire des schémas de jeu vus dans ces vidéos. Petit à petit, j'engrangeais des connaissances et des compétences, j'acquérais des pratiques nouvelles.

Mais sans l'expérience, les connaissances sont superflues. C'est grâce à l'expérience et à la répétition que l'on ne cesse de progresser. A force de jouer des centaines de milliers de mains, de faire des erreurs et d'apprendre de ces erreurs, j'ai pu élaborer des représentations que j'ai gardées en mémoire afin de manipuler et d'optimiser mes connaissances. Grâce à cette pratique,... Lire la suite

Comme sur un rail

Par dans GénéralTournois Live il y a plus de 10 ans.

17 juillet 2012. Dix joueurs sont autour de l'ultime table du Main Event des World Series of Poker. 6,598 étaient au départ et je me retrouve là, parmi les derniers prétendants au titre de champion du monde. Les projecteurs et caméras sont braqués sur nous, le bracelet est à quelques mètres, tout comme les huit millions de dollars promis au vainqueur. Et je suis là. Au milieu de toute cette magie. Je pourrais me sentir seule, perdue, apeurée, mais je ne le suis pas. Je me sens sereine, en confiance, je profite de l'instant, et ce n'est pas seulement grâce à mon jeu, c'est surtout grâce à l'euphorie provenant des gradins. Certes, ce n'est pas encore l'ambiance assourdissante de Maracanã, mais la cinquantaine de personnes venues me soutenir font vibrer cordes vocales, pieds, mains et autres instruments improvisés pour me porter vers la victoire. Je me sens invincible.

9 juin 2013. C'est à mon tour d'être dans les gradins. Davidi Kitai est à la lutte pour conquérir son second bracelet et je ne peux m'empêcher de repenser au soutien reçu l'an dernier. Cette fois, c'est à moi de pousser. Comme d'habitude, le Team Winamax est présent en masse dans les tribunes pour encourager notre Génie. Ludo Lacay, Michel Abécassis et Stéph Matheu donnent de la voix, à tel point qu'ils attirent les touristes de passage dans le secteur. « Vous êtes pour qui, les gars ? » nous demandent deux zonards aux cheveux longs, marcel aux couleurs  états-uniennes sur le dos, bière bon marché à la main. Nous répondons à l'unisson : « Pour le type aux cheveux longs ! » Les mecs se jettent un bref regard, puis prennent place dans la tribune : « Nous aussi alors ! »

La personnification de la sérénité s'appelle Davidi... Lire la suite

The jinx

Par dans Général il y a plus de 10 ans.

A Monte-Carlo, force est de constater que mon niveau de jeu n'était pas à son meilleur. Je pensais pourtant retrouver les tables de poker en pleine forme après deux semaines de vacances à l'autre bout du monde.

Les vacances. Deux semaines au paradis. Ou presque. S'il est vrai que je ne peux me plaindre de ma carrière dans le poker après l'embellie que j'ai vécu à Las Vegas l'été dernier, mon quotidien peut en revanche être particulièrement taquin. Je suis assez poissarde en ce qui concerne les petits désagréments de la vie de tous les jours. Rien de grave heureusement.

Un train qui arrive à l'heure ? Cela relève de l'exploit ! Bon, vous me direz que c'est tout à fait normal à la SNCF... Idem pour l'avion. Sept heures de battement à Buenos Aires pour changer d'aéroport, ça me paraît large. C'est sans compter sur une manifestation contre le port de la frange en public (enfin, je crois, mon espagnol laisse un peu à désirer) qui paralyse la circulation pendant toute une journée. Une correspondance à prendre pour se rendre à Las Vegas ? Aïe, mon vol a deux heures de retard. Juste assez pour que l'on me mette sur un vol Houston-LA, LA-Las Vegas, histoire de rallonger un peu ce voyage qui me semblait en effet beaucoup trop court. Avec un peu de chance, le retour se fera sans embûche. Vous pensez ! Cette fois, c'est la correspondance pour Malte... Ma dernière place payée à San Remo ? Ma banque a perdu le chèque de 12 800€. Si vous partez en vacances avec moi, soyez sereins ! Les moustiques s'acharnent sur moi. Même le litre d'anti-moustique que j'applique soigneusement avant chaque sortie n'y fait rien. Bref, une petite poisse. Une poisse gentillette mais qui n'en demeure pas moins agaçante.

Les vacances,... Lire la suite

aPAUthéose

Par dans Tournois Live il y a plus de 11 ans.

Vendredi, 7h00. Le réveil est désagréable. Le joueur de poker n'aime pas se lever tôt. Le cerveau embrumé, je prépare machinalement ma valise après une courte nuit ponctuée de deux heures de sommeil. Pas le temps de traîner, une longue journée dans les transports doit me mener de Londres à Pau et son Palais Beaumont, où se tiendra le lendemain une nouvelle étape du Winamax Poker Tour. Après une sieste bercée par le roulis de l'Eurostar, me voilà déjà à Paris où je rejoins mon compagnon Harper. L'avion pour Pau décolle avec une heure de retard. Le bad run des transports en commun ne semble pas prêt de s'arrêter !

Arrivés sur place, nous retrouvons un vieil ami jouant au poker dans la région. L'occasion de se plonger dans ce qui fait aussi le charme de ces Winamax Poker Tour : ses à-côtés ! Ballade sur les rues pavées paloises et quelques chopines autour d'un billard dans un bar local sont au programme. Mais pas de folies ce soir, un bon repas en amoureux au restaurant traditionnel Ô'Gascon suivi d'une bonne nuit de sommeil, rien de tel pour être en forme afin d'affronter les qualifiés et essayer de décrocher le précieux ticket pour la finale.

Samedi, 9h00. Les joueurs se pressent devant les portes de l'imposant Palais Beaumont. Une heure plus tard, une centaine de participants sont en place. Shuffle up and deal ! Pour beaucoup, il s'agit du premier tournoi live, et cela se ressent. L'ambiance est tendue, parfois électrique, mais il suffit d'une blague ou d'un pot amusant pour que les langues se délient et que la partie se poursuive dans des éclats de rire. A l'occasion de la pause déjeuner, il est temps de faire plus ample connaissance avec les joueurs locaux. Et les membres du Pau Poker Club ne tardent pas à se faire... Lire la suite

On fait le bilan, calmement...

Par dans GénéralTournois Live il y a plus de 11 ans.

Dans quelques heures, je vais disputer le NBC National Head's up Championship à Las Vegas. Qui l'eût cru ? Un an à peine après mon entrée au sein du Team Winamax, je vais me retrouver confrontée aux meilleurs joueurs du monde à l'occasion de ce prestigieux tournoi  de tête-à-tête à 25,000$. Je vous avais laissé peu après ma dixième place au Main Event des WSOP.  On pourrait penser que tout a changé pour moi depuis... Pourtant, il n'en est rien ! Bien sûr, grâce à cette perf', je vais pouvoir parcourir tout le circuit live cette année, comme je le souhaitais lorsque j'ai pris la décision, en 2011, de faire une transition online/live, un peu lassée à l'époque par la monotonie du grind online. Comment aurais-je pu rêver mieux ?



Je ne me suis pas privée ces six derniers mois. On peut dire que j'ai eu l'occasion de voir du pays : Chypre, Barcelone, Cannes, Dublin, San Remo, Malte, Mazagan, Prague, Iguaçu... Un programme bien chargé. Pas de résultat notable, si ce n'est une onzième place sur un side event à 2k€ (450 joueurs) à San Remo, une bulle en Argentine et une (presque !) bulle à Mazagan. Si 2012 fut l'année des bulles, j'ai hâte de voir ce que me réserve 2013 !

Mais revenons sur les tournois qui ont marqué cette fin d'année 2012. Tout d'abord, il y a eu le Winamax Poker Open de Dublin. Jamais un tournoi de poker n'aura été aussi fun. A peine arrivés à Dublin, nous nous retrouvons entre membres du Team attablés autour d'une Guinness et nous en profitons pour aller à la rencontre des joueurs. Un bon restau et une credit card roulette plus tard (merci coach), nous voilà de retour à l'hôtel. Nous découvrons la salle de jeux, qui sera le théâtre pendant tout le weekend... Lire la suite

Main Event : un rêve éveillé

Par dans Tournois Live il y a plus de 11 ans.


8 juillet 2012, Jour 1B du Main Event des World Series of Poker. J'ai décalé mon entrée dans le tournoi à cause d'une bonne crève. Aujourd'hui, j'ai envie de remercier l'insupportable clim qui sévit chaque année à Vegas, laissant derrière elle une horde de joueurs toussoteux et fiévreux. Que c'est bon d'y être... Mon premier Main Event des WSOP, LE tournoi auquel tous les joueurs de poker rêvent de participer. Le Rio est en effervescence, et comme avant le lancement de chaque épreuve, je sens un léger stress s'emparer de moi.

Dans les couloirs, c'est la cohue pour trouver sa place dans les différentes salles : l'Amazon, la Brasilia et la Pavilion, où je débute la journée. Il est un peu plus de midi et le shuffle up and deal est prononcé... Que le marathon commence ! L'estomac noué, je joue ma première main. Comme si c'était mon tout premier tournoi. Mais très vite, le stress se dissipe pour laisser place à la concentration. Mon objectif est simple : donner le meilleur de moi-même et jouer au maximum de mes capacités. Passons rapidement sur le premier jour. J'ai la chance de tomber sur des tables faciles et de prendre un bon départ, finissant avec un tapis confortable de 70,000 après les cinq premiers niveaux (de deux heures chacun !), soit plus du double de la cave de départ.

Un début de tournoi dans la quiétude

Je suis heureuse de constater que mis à part quelques pros comme Jean-Philippe Rohr ou Liv Boeree (encore elle !), la majorité des joueurs que j'affronte sont des amateurs qui ont pour la plupart un niveau de jeu très moyen. Le field du Main Event est connu pour être faible mais honnêtement, je ne m'attendais pas à ce qu'il le soit à ce point...

Après une bonne nuit... Lire la suite

Wild Wild West

Par dans Tournois LiveLife Style il y a plus de 11 ans.


17 juillet. Je suis à l'aéroport de Newark. En route pour l'Alsace après une nuit blanche durant laquelle des émotions violentes et variées se sont succédées : euphorie, frustration, sentiment d'inachevé, culpabilité... Et pourtant, j'ai bel et bien réalisé la meilleure performance de ma carrière de joueuse il y a quelques heures à peine : dixième sur 6 598 lors du plus gros tournoi de poker du monde, le Main Event des World Series of Poker. Mais revenons un peu en arrière...

20 mai. Je décolle pour les States. Cette année, j'ai décidé de profiter de mon séjour à Sin City pour visiter les alentours. Notamment les parcs nationaux du Nevada, de l'Arizona et de l'Utah... avant de me diriger vers la Californie, sa côte océanique et sa mythique autoroute, la Pacific Highway 1. En ligne droite avec la mer comme compagnon de route à ma droite, de San Francisco à San Diego. Un vrai road trip dans l'Ouest américain, à la Jack Kerouac, histoire de se mettre en jambes pour les WSOP, et prendre un grand bol d'air avant de se lancer à l'assaut des tables. Un mois de déconnexion totale avec les cartes et les jetons. 6 000 kilomètres de routes désertiques et de décors de cinéma : quoi de mieux pour arriver aux championnats du monde gonflée à bloc ? En parcourant ces paysages à couper le souffle, en marchant des dizaines de kilomètres au milieu de la nature, on se sent en phase avec elle, on relativise pas mal, et on réfléchit à ce qui compte vraiment. On remet les pieds sur terre, la Terre.

Ainsi je ne saurais que trop vous conseiller, si vous en avez l'occasion, de visiter quelques-uns de ces parcs nationaux américains. J'ai... Lire la suite