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EPT, WPT, WSOP : pas un circuit majeur n’a résisté à l’appétit de victoire du Belge du Team Winamax, qui n’est pas pour autant rassasié.

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[Blog] Grande Finale WiPT : Top 5 des erreurs à éviter

Par dans Tournois Live il y a plus de 6 ans.

Davidi

Le Main Event de la Grande Finale du Winamax Poker Tour approche à grands pas : le coup d'envoi du Day 1A du sera donné le jeudi 1er mars à dix heures pétantes. Le moment est donc venu de commencer à se préparer pour ce grand événement, qui rassemble chaque année de nombreux qualifiés. Au fil des années, j’ai pu observer quelques erreurs courantes sur ce genre de tournois comptant une majorité d’amateurs ou de joueurs semi-professionnels. Bien sûr, je ne veux pas généraliser. Certains joueurs plus aguerris ne font plus ce genre d’erreurs, ce qui leur donne un avantage considérable sur le reste du field. Dans ce blog, j’ai choisi de lister cinq leaks fréquents afin de vous offrir les clés d’un WiPT réussi.

Limp / fold avec moins de 15 blindes 

Une erreur classique des joueurs amateurs est de trop limper avec des jeux moyens. Je l’ai constaté souvent : peu importe la position, parfois même avec moins de 10 blindes, et sur une table composée de nombreux short stacks. Pas étonnant dans pareil cas de rencontrer derrière un joueur qui trouve une belle main pour faire tapis, ou d’autres qui profitent de cette blinde « offerte » pour shove avec une range plus large.

Dans l’absolu, ce n’est pas toujours une erreur d’adopter une stratégie de limp dans des tournois où la moyenne est basse, mais il est nécessaire d’équilibrer sa range de limp et de le faire de temps en temps avec des mains très fortes. 

Limper avec une main à potentiel comme Dame-Valet assortis peut permettre de jouer un pot en multi-way et ainsi de gagner gros si on touche du jeu au flop. L’inconvénient est qu’on réalisera trop peu souvent notre équité s’il y a trop de joueurs avec des tapis dans une zone de shove... Lire la suite

[Blog] 2017, année perdante mais...

Par dans Général il y a plus de 6 ans.

Blog Davidi Kitai

Chaque année j’écris un blog pour dresser le bilan des douze mois écoulés. Je dissèque mes résultats et en tire les conclusions pour l’année à venir. Avant d'attaquer celui de cette année, retour rapide en chiffres sur les bilans des années précédentes :

2016 : "17 places payées, 7 tables finales, aucune victoire et 921 000 $ de gains. Je termine 24e au classement Global Poker Index (GPI), en 45e position sur le Player of the Year (POY) et second du classement Livepoker."

2015 : "16 places payées, 6 tables finales, 1 victoire et 913 000 $ de gains. Je termine 8e du GPI, 28e au POY et second du classement Livepoker."

L’an passé, je m’étonnais de cette étrange similitude dans mes résultats entre ces deux années. Je constatais également ma régularité sur les Main Events et les Highrollers, ainsi que des résultats décevants sur les tournois Turbo et un faible volume sur les Super Highrollers.

Venons-en maintenant à ce qui nous intéresse aujourd’hui : mon année 2017, c’est 13 places payées, 4 tables finales, aucune victoire et 429 997 $ de gains. Je termine 170e au GPI, 183e au POY et 15e au classement Livepoker.

Autant le reconnaitre tout de suite : ces résultats ne sont pas satisfaisants. On peut même parler d’une mauvaise année. Car si le total des gains peut paraître plus qu’honorable, il s’agit pour moi d’une année perdante : mes gains ne couvrent pas le total de mes buy-in. Je fréquente le circuit des tournois internationaux depuis onze ans et c’est ma deuxième année perdante (la première, c’était en 2010).

Mais même avec un bilan chiffré négatif, beaucoup de choses positives peuvent être retenues, et des leçons doivent en être tirées.

Une année riche d’un point de vue... Lire la suite

[Blog] A la poursuite du bonheur

Par dans Général il y a plus de 6 ans.

Il y a maintenant deux ans, lors d’une soirée en boîte à Bruxelles, j’ai rencontré une fille qui a changé le cours de ma vie. Vous la connaissez sans doute déjà pour son super-pouvoir d’appeler les cartes : l’As à la rivière, c’était grâce à elle. Je parle bien sûr de mon porte-bonheur Caroline. Au début du mois de septembre, nous sommes passés à l’acte en nous mariant à Monaco, avant de fêter ça avec plus de 200 amis. Une ambiance indescriptible et une bonne dose d’émotion qui ont fait de ce week-end le plus beau souvenir de mon existence. Dès le lendemain, nous nous sommes envolés pour une lune de miel dans un paradis sur Terre : les Seychelles. Autant dire que j’étais (et que je suis encore) sur un petit nuage. La vie est belle, et je suis le plus heureux des hommes.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que j’ai mis du temps à trouver mon âme sœur. À force de voyager à travers le monde et de jouir d’une indépendance totale, j’ai fini par prendre goût à cette liberté et je me suis satisfait pendant de longues années de mon statut de célibataire. J’ai même cru que c’était le seul statut qui pouvait me correspondre. 

AsAsAs
J’ai aujourd'hui diamétralement changé d’avis. Lorsqu’on connaît l’amour, les contraintes de la vie de couple deviennent naturelles et ne représentent plus un sacrifice sur notre liberté quotidienne, puisqu’on les partage avec la personne dont est amoureux. C’est encore plus vrai pour les petits moments de bonheur que la vie peut nous offrir. Je pense notamment à un coucher de soleil dans un décor magnifique, une journée passée à la plage ou une promenade dans un coin romantique. De nombreuses petites choses que je n’avais pas forcément l’habitude de savourer lorsque j’étais seul.

Quant au poker, il est... Lire la suite

[Blog] Main Event des WSOP 2017 : un Grand Cru !

Par dans Tournois Live il y a plus de 6 ans.

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Le Main Event des WSOP 2017 vient de se terminer et le moins que l’on puisse dire, c’est que le plus beau tournoi du monde a encore tenu toutes ses promesses. Une 48e édition qui a réuni 7 221 joueurs, la troisième plus grosse affluence de tous les temps après 2010 (7 319 joueurs) et 2006 (8 773 joueurs). La conjonction du nombre important de participants et de son prix d’entrée de 10 000 $ a permis d’établir un prizepool exceptionnel de 67 900 000 $, avec la garantie pour les finalistes de remporter un million de dollars et pour le vainqueur d'empocher 8 150 000 $.

Outre ces sommes colossales, le prestige de la première place est également dans toutes les têtes, avec à la clé un bracelet, certes kitsch, mais tellement symbolique. Le champion du monde rentre dans la légende du poker, avec sa photo affichée pour l’éternité sur les murs du Rio et son nom dans les mémoires de tous les amateurs de poker de la planète.

C’est un tournoi qui attire des joueurs des quatre coins du globe, toutes nationalités, âges et horizons confondus. Même si tous les professionnels du jeu de cartes y participent, le niveau global est disparate, avec un nombre très élevé d’amateurs. On pourrait le comparer à un tournoi au buy-in de 500 $ de Las Vegas, par exemple.

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Je joue ce tournoi depuis l’année 2006, soit onze participations, pour seulement trois places payées. J’ai obtenu cette année mon meilleur résultat, avec une 223e place pour 46 096 $. Outre ce résultat plus que satisfaisant, je me suis particulièrement amusé car j’ai pu jouer avec un gros tapis la plupart du tournoi et ainsi profiter à fond de sa structure exceptionnelle.

Je me souviendrai notamment longtemps de l’éclatement de la bulle. Tout d’abord, car... Lire la suite

[Blog] Short Stack Ninja

Par dans Tournois Live il y a plus de 6 ans.

Davidi Kitai
J’ai toujours prôné une stratégie « play to win » : en tournoi je ne recherche rien d'autre que la première place, ce qui m'amène à prendre des risques aux moments que je juge opportuns.

La période de la bulle est toujours un excellent moment pour mettre en application cette approche. Je m'y montre souvent agressif... Quitte à parfois tout perdre avant d'entrer dans l'argent ! Mais le jeu en vaut la chandelle : la plupart des joueurs ne voulant pas se faire éliminer, on peut facilement accroître son tapis en mettant un maximum de pression sur les joueurs en danger, ou en plaçant des bluffs contre les autres gros tapis de la table.

En revanche, lorsqu'on se retrouve shortstack à l’approche des places payées, on ne vise plus la victoire ! Car rentrer dans l’argent représente une récompense immédiate plus importante que la première place. L’espérance de gain qu'offre notre tapis étant peu élevée, on peut (on doit !) être capable de se contenter d’une simple place payée. Ensuite, une fois in the money (ITM), comme on dit dans le milieu, la maxime « a chip and a chair » prend tout son sens : même avec un seul jeton en guise de tapis, on peut encore croire au miracle. On a déjà vu des joueurs remonter des tapis minuscules pour gagner le tournoi au final. Et pas qu'une seule fois !

J’ai justement vécu un début d’année 2017 particulier : sur nombre des tournois live que j'ai disputés, je me suis souvent retrouvé avec un petit tapis à l’approche des places payées. J’ai dû batailler avec peu de jetons pendant de longues périodes, en adoptant une approche différente du calcul de range habituel. Revenons sur ces phases "short-stack ninja" qui se sont multipliées au cours des six derniers mois...

Main Event PSC Bahamas 2017

Le... Lire la suite

[Blog] Bis repetita

Par dans Tournois Live il y a plus de 7 ans.

Davidi Kitai WPO 2016

Comme je le fais depuis plusieurs années, et parce que mieux vaut tard que jamais, voici l’heure de dresser le bilan de mon année 2016. Pour m’inspirer, j’ai voulu retrouver le bilan que j’avais fait l’année passée, et j'y ai trouvé énormément de similitudes dans mes résultats.

Il y a un an, je résumais ainsi les douze mois qui venaient de s'écouler : « Mon année 2015 c’est 16 places payées, 6 tables finales, 1 victoire et 913 000 dollars de gains. Je termine 8e du classement Global Poker Index, en 28e position sur le Player of the Year, et second du classement Livepoker. »

À titre de comparaison, mon année 2016 c’est 17 places payées, 7 tables finales, aucune victoire et 921 000 dollars de gains. Je termine 24e au GPI, 45e au Player of the Year et… second du classement Livepoker.

Le volume est plus ou moins similaire, les gains bruts sont proches, mais le rendement n’est pas le même. Mon total de buy-ins fut plus élevé en 2016 parce que j’ai joué trois tournois Super Highroller : le One Drop des WSOP à 111 111 dollars et les deux SHR des EPT Barcelone et Prague, à 50 000 dollars chacun. Je n’ai malheureusement fait aucune place payée sur ces trois événements, passant tout de même très proche sur le One Drop (à neuf places de l’argent) et à Barcelone (deux places seulement). C’est certain que si j’avais fait ne serait-ce qu’un petit peu mieux sur un de ces tournois, le bilan aurait été bien plus positif.

2016 reste une année gagnante pour moi, et malgré quelques déceptions, je ne peux qu’être satisfait de ce que j’ai accompli l'an passé. Néanmoins, cela me semble important de revisiter plus en détail les résultats de cette année, pour voir si j’ai tiré les leçons de 2015 et trouver les points sur lesquels je dois encore... Lire la suite

[Blog] Complot, vous avez dit complot ?

Par dans Général il y a plus de 7 ans.

Internet et les médias sociaux offrent aujourd'hui une plus grande place et de meilleurs outils à tous les sympathisants des diverses théories du complot - et il y en a. Le milieu du poker n’est pas épargné avec bon nombre des joueurs n’hésitant pas à accuser les sites de poker d’être truqués, d’utiliser un algorithme précis destiné à les faire perdre. Des accusations vieilles comme le jeu online.

Même s'il vaut mieux en rire, et ignorer la plupart du temps ces allégations rarement pertinentes et peu subtiles, je ressens néanmoins le besoin de m'exprimer à ce sujet et d’offrir une réponse d’ordre général. Le tout, en sachant pertinemment que j'aurai du mal à convaincre qui que ce soit avec des arguments rationnels, tant ces "attaques" dépassent parfois l’entendement.

Il faut admettre qu'accepter ses propres erreurs n’est évident pour personne. Lorsqu'on perd, il est plus facile de rejeter la faute sur un facteur qu’on ne contrôle pas, plutôt que de remettre en question son propre jeu. Les conspirationnistes ont une vision binaire simpliste selon laquelle "le hasard n’existe pas." Si le facteur chance ne peut être blâmé, le seul coupable possible est donc l’organisme qui contrôle le site.

Sur le papier, il est évident qu’un site de poker pourrait tricher s’il le désirait. Il y a une dizaine d’années, des preuves confirmant la présence de superusers (comptes frauduleux pouvant notamment voir les cartes des autres joueurs) sur certains sites ont éclaté, tandis que plusieurs plates-formes de poker ont fermé avant même de rembourser leurs joueurs. Qu'en est-il aujourd'hui ?

Un secteur très réglementé

En France, le poker est désormais régi par l’ARJEL et soumi à de strictes réglementations. Afin de... Lire la suite

[Blog] Six ans de online à la loupe

Par dans Tournois OnlineAnalyse de mainsCash Game Online il y a plus de 7 ans.

Je suis un joueur autodidacte qui favorise la pratique à la théorie. J’ai commencé au début de l’ère du online quand les livres, les vidéos, et les programmes n’existaient pas. Et même si, pour m’adapter et rester au niveau, j’ai parfois dû travailler mon jeu, je reste convaincu que la meilleure manière de progresser est de jouer. Plus on joue, plus on accumule de l’expérience et on parvient à reconnaitre ce que l’on fait de bien ou de mal.

On dit que le facteur chance peut être combattu. C’est vrai. La variance inhérente au poker peut devenir insignifiante sur le long terme, mais elle peut se ressentir beaucoup plus intensément en ligne, selon les compétences de chacun et le volume de jeu que l’on effectue. Le online a été une révolution à ce niveau-là, grâce à la rapidité à laquelle les mains se jouent, la possibilité de jouer 24h/24 et la facilité de multitabler.

J’ai toujours considéré le online comme une sorte d'entrainement pour le live, un moyen :

 d’analyser de plus près notre propre jeu, de se remettre en question 

 d’expérimenter des moves et des patterns profitables 

 de repérer les tendances de ce qui se fait et d’observer ce qui fonctionne ou pas

 de s’inspirer des bons réguliers du site

 de prendre la température sur son niveau de jeu en fonction de ses résultats 

Au départ, le online était pour moi un moyen de gagner de l’argent de manière régulière, avant de devenir un tremplin pour avoir accès à des parties plus faciles mais plus chères, en cash game ou en tournoi. Un joueur gagnant en ligne a beaucoup de chances de le devenir en live, alors que l’opposé est plus rarement vrai.

Avec le temps je l’ai compris : mon truc c’est les MTT. C’est ma passion, et depuis dix ans j’y... Lire la suite

[Blog] WSOP 2016 : bilan et analyses

Par dans Tournois LiveAnalyse de mains il y a plus de 7 ans.

Pour la première fois depuis bien des d’éditions des WSOP, je suis arrivé très tard à Las Vegas cet été : lorsque mon avion s’est posé, les épreuves avaient débuté depuis déjà trois semaines. Ce retard était volontaire et réfléchi :

Je voulais retrouver mon état d’esprit de 2014 où, après avoir gagné le SISMIX, j’ai débarqué à Vegas pour le 6-max à 3 000$ frais comme un gardon, et je l’ai gagné. Cette année, je voulais arriver en forme afin de débuter par des tournois short-handed (un format que j'apprécie et où j'ai beaucoup perfé) et jouer contre des adversaires qui seraient forcément un peu moins en forme que moi.

J’ai voulu éviter de me retrouver en situation de burn out au moment où arrivent le One Drop et le Main Event, les deux tournois les plus importants de mon programme et qui étaient placés tout à la fin des WSOP.

Je n’ai malheureusement plus l’endurance d’une jeune de vingt ans : l’énergie nécessaire sur le plan mental (et même physique) est tellement intense qu’il m’est devenu difficile d’enchaîner un trop grand nombre de tournois tout en conservant mon A-game. Il est important de se préserver afin d’être capable de rester concentré dix heures par jour plusieurs jours de suite.

J’ai (enfin) fini par le comprendre : il n’y a pas que le poker dans la vie ! Après tous ces étés passés à jouer aux cartes dans le désert, j’ai cette fois passé du temps avec ma copine et maté quelques matchs de l’Euro à Bruxelles en compagnie de mes amis d’enfance.

10K$ 6-max : une dernière main en forme de casse-tête

Ma décision allait s’avérer judicieuse : dès mon deuxième tournoi, j’ai atteint la table finale et terminé à une belle deuxième place sur un tournoi très prestigieux au field super solide, le 6-max à... Lire la suite

[Blog] GPL, Series : dix jours au top !

Par dans Tournois Online il y a plus de 7 ans.

Global Poker League : des débuts réussis

Le 26 février passé, j’ai eu le privilège d’être sélectionné par Fabrice Soulier pour faire partie de la franchise des Paris Aviators, dans le cadre de la Global Poker League. En plus de FabSoul, capitaine/joueur, notre équipe est composée de Bertrand ‘ElkY’ Grospellier, du Canadien Mike Leah, de l’Allemand George Danzer et de mon coéquipier du Team Winamax Alexandre Luneau, choisi en tant que wild card.

La GPL, c’est une compétition entre douze équipes qui représentent chacune une ville différente, avec la possibilité pour les fans de suivre tout ça de tout près, puisque tous les matchs sont diffusés en streaming live. Trois types d’épreuves distinctes sont au programme : tout d’abord des affrontements online, suivis par des épreuves live dans un studio à Las Vegas en parallèle des WSOP, et pour finir une Finale live entre les quatre meilleures équipes dans le fameux Cube à l'Arena de Wembley. Au sein des épreuves, on retrouve des SNG à six joueurs et de bon vieux duels mano a mano.

À bloc juste avant le début de la compétition. 

Pour les joueurs qui y participent, au vu des enjeux financiers très faibles, cela revient en quelque sorte à disputer un freeroll. En clair, la seule chose à perdre, c’est du temps ! Cela constitue en tout cas un bon moyen pour nous les joueurs de nous rapprocher de la communauté de passionnés à travers le monde, tout en partageant un peu de nos connaissances et en faisant découvrir le talent et la personnalité de chacun.

Le fait de considérer le poker comme un sport et les joueurs comme des sportifs de haut niveau est également quelque chose de nouveau. Les habitués de rencontres de jeux vidéo de haut niveau (League of Legends,... Lire la suite